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<small><font face="Arial">Ci-dessous l'appel à communication pour le
colloque "Les discours organisationnels sous toutes leurs formes
: récits, discours, conversations, interactions".<br>
Date limite pour faire une proposition : 31 janvier 2014.<br>
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appel à communication pour le colloque :<br>
"Les discours organisationnels sous toutes leurs formes :
récits, discours, conversations, interactions"<br>
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Université Concordia, Montréal, Canada<br>
82ème colloque de l'ACFAS<br>
15 mai au 16 mai 2014 <br>
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Responsables scientifiques :<br>
- Sylvie Grosjean, Professeur Agrégée, Département de
communication, GRICO, Université d'Ottawa (Canada)<br>
- François Cooren, Professeur titulaire, Département de
communication, Université de Montréal (Canada)<br>
- Daniel Robichaud, Professeur Agrégé, Département de
communication, Université de Montréal (Canada)<br>
<br>
<br>
Dans les dernières décennies, l'analyse des discours, des
conversations ou du langage dans les organisations a nourri de
nombreux travaux en sociologie, en management, en linguistique,
en sciences politiques et en communication (Drew et Heritage,
1992; Boje, 1991; Boden, 1994; Boutet, 1995; Borzeix et Frankel,
2001; Bargiela-Chiappini, 2009; Robichaud et Cooren, 2013;
etc.). Les chercheurs ont été amenés à réfléchir au rapport
intime qui se nouait entre le langage et les organisations
(Alvesson et Deetz, 1996; Piette et Rouleau, 2009). Beaucoup
d'entre eux ont les discours (sous toutes leurs formes) comme
problématique et/ou méthodologie de recherche et insistent sur
leur rôle dans la compréhension des phénomènes organisationnels
(Keenoy et al., 1997; Oswick et al., 1997, Iedema et Wodak,
1999; Mumby, 2004, etc.). Or le mot discours est parfois utilisé
avec différentes acceptions, ce qui génère une certaine
confusion (Jian et al., 2008). Alvesson et Karrëman (2000)
suggèrent <br>
alors de distinguer le " discours " (petit -d') et le "
Discours " (grand -D'). Le discours (petit -d') renvoie plus
spécifiquement aux conversations et textes produits au cours
d'une interaction (Taylor et Van Every, 2000; Cooren et al.,
2007). Les chercheurs sont ici plus sensibles aux détails du
langage et au " talk-in-interaction " dans des contextes
spécifiques (prise décision collective, réunion de travail,
situations de crise, etc.). Les méthodes sémiotique,
narratologique, ethnométhodologique, sociolinguistique ou
pragmatique sont mobilisées pour étudier les processus
discursifs et les interactions s'accomplissant au sein des
organisations. On voit émerger tout un ensemble de travaux
abordant l'organisation comme une métaphore discursive - qui met
en récits des évènements organisationnels pour leur donner du
sens (Czarniawska, 1998) - ou comme un système narratif (Boje,
1991). Pour d'autres chercheurs, l'observation des interactions
est privilégiée pour saisir les ph<br>
énomènes organisationnels. Par exemple, en étudiant la
dynamique des réunions de travail, Boden (1994) a pu montrer
qu'il est<br>
possible d'appréhender les structures en action, tel qu'elles
sont réalisées dans et par l'interaction. Par contre, le "
Discours " (grand -D') réfère à une vision foulcadienne du
discours et les travaux (relevant d'approches critiques)
s'inscrivent souvent dans une analyse des relations de
domination et de contrôle. D'ailleurs dans les années 1990, la
mondialisation, l'implantation des technologies de l'information
et de la communication, la montée de l'économie tertiaire, le
développement des multinationales, etc. redonnent - d'une
certaine manière - leur place aux théories critiques, féministes
et post-modernes (Mumby, 1993; Alvesson et Deetz 1996; Mumby et
Stohl, 1991; etc.). Ce sont donc les discours produits par les
organisations qui vont intéresser les chercheurs. Les discours
de la responsabilité sociale, les discours sur l'informatisation
du secteur de la santé, les discours managériaux, etc., autant
de registres ou répertoires à analyser (Whetherell, 1998).<br>
Comme le montrent ces travaux, se côtoient plusieurs approches
concernant l'analyse des discours organisationnels. Des
approches qui participent à une meilleure compréhension des
phénomènes organisationnels et qui ouvrent plusieurs champs de
recherche. Par exemple, dans certains travaux, les discours
organisationnels sont appréhendés comme des produits de
l'organisation. Les chercheurs traitent alors des questions de
stratégie, de contrôle, d'idéologie, etc. Ils étudient les
formes de rhétoriques spécifiques au management, la manière dont
les acteurs organisationnels parlent et écrivent, ou discutent
de questions organisationnelles. Ils analysent alors des
documents, des entretiens, des représentations visuelles, autant
de " textes " qui sont amenés à circuler au sein de
l'organisation. Or, pour d'autres chercheurs, comprendre et
analyser les discours organisationnels ne consiste pas
uniquement à analyser ces " textes ", mais à tenter de
comprendre les mécanismes interactionn<br>
els par lesquels des acteurs organisationnels coordonnent leurs
actions, créent des relations et maintiennent leurs
organisations (Putnam, Nicotera et McPhee, 2009). Les pratiques
discursives, les interactions sous toutes leurs formes font
alors l'objet d'un intérêt particulier et les chercheurs
s'intéressent par exemple aux interactions entre professionnels
(dans des réunions, lors d'un travail d'équipe au cours d'une
gestion de crise), aux interactions médiées par les technologies
(téléphone, visioconférence, dispositifs collaboratifs à
distance, etc.); etc. Par conséquent, notre objectif, dans le
cadre de ce colloque, est d'inviter les chercheurs à une
réflexion à la fois théorique et méthodologique sur la question
de l'analyse des " discours organisationnels ". Ce sera
l'occasion d'interroger les développements théoriques récents
sur le sujet et les méthodes d'analyse mises en oeuvre par les
chercheurs intéressés à mieux comprendre les organisations et
l'organizing (les <br>
processus organisant) en ayant comme point d'entrée l'analyse
des " discours organisationnels ". En effet, quels sont les
emprunts auprès d'auteurs (Foucault, Ricoeur, Derrida, Bakthine,
etc.) qui nourrissent le champ de l'analyse des discours
organisationnels ? Quelles sont les méthodologies d'analyse des
discours organisationnels mises en oeuvre par les chercheurs ?
Quels emprunts théoriques viennent alimenter les travaux des
chercheurs ? Etc.<br>
<br>
Les propositions soumises pourront aborder les thèmes suivants
(à titre indicatif) :<br>
- De la mise en récit de la stratégie à la production discursive
de la stratégie<br>
- L'analyse des interactions comme dimension constitutive des
pratiques professionnelles<br>
- Discours organisationnels et construction identitaire<br>
- Évènementialité et typification dans les discours : comment
faire justice à ces deux dimensions dans nos analyses<br>
- Discours managériaux dans les organisations contemporaines<br>
- Stratégies narratives et changement organisationnel<br>
- Etc.<br>
<br>
Soumission d'une proposition :<br>
Toute proposition de communication devra être envoyée à
l'adresse courriel suivante : <a class="moz-txt-link-abbreviated" href="mailto:sylvie.grosjean@uottawa.ca">sylvie.grosjean@uottawa.ca</a> au plus
tard le 31 janvier 2014. La proposition devra être rédigée en
français et comprendre les éléments suivants :<br>
1. Sur une première page (Anonyme)<br>
- Le titre de votre communication<br>
- Un résumé (10 lignes maximum) en format Times New Roman,
caractère 12 et interligne simple<br>
- 4-5 mots clés<br>
- Le nom du ou des auteur(s), adresse postale, numéro de
télécopieur, numéro de téléphone, courrier électronique, le
statut, département, établissement de rattachement de(s)
auteur(s)<br>
2- Sur une seconde page, la proposition de communication doit
comprendre :<br>
- Une proposition de 6000 signes espaces compris (maximum) en
format Times New Roman, caractère 12 et interligne simple<br>
- Un plan de la communication<br>
- Les références bibliographiques mobilisées<br>
<br>
Les propositions de communication feront l'objet d'une
évaluation en " double aveugle " par les membres du comité
scientifique. Les communications sélectionnées seront réparties
en ateliers thématiques.<br>
<br>
Décision du comité scientifique : 28 Février 2014<br>
<br>
<br>
Comité scientifique :<br>
- Luc Bonneville, Université d'Ottawa<br>
- Anni Borzeix, PREG-CRG de l'École Polytechnique<br>
- Andrea Catellani, Université Catholique de Louvain<br>
- Benoit Cordelier, Université du Québec à Montréal<br>
- Patrice De La Broise, Université Charles-de-Gaulle<br>
- David Douyère, Université Paris XIII<br>
- Pierre Delcambre, Université LilleIII<br>
- Lucile Desmoulins, Université Paris-Est Marne-la-Vallée<br>
- Bertrand Fauré, Université de Toulouse<br>
- Gino Gramaccia, Université Bordeaux<br>
- Alice Krieg-Planque, Université Paris-Est Creteil<br>
- Nicolas Gregori, IUT Charlemagne, Nancy<br>
- Christian Licoppe, TELECOM ParisTech<br>
- Catherine Loneux, Université de Rennes 2<br>
- Anne Mayère, Université de Toulouse 3<br>
- Jonathan Paquette, Université d'Ottawa<br>
- Consuelo Vasquez, Université du Québec à Montréal<br>
- Viviane Sergi, Université du Québec à Montréal<br>
<br>
<br>
Publication :<br>
Deux formes de publication des actes du colloque sont à l'étude.
Soit une publication électronique hébergée sur le site internet
du GRICO (Groupe de Recherche en Communication
organisationnelle) ou alors une publication dans une revue
reconnue en communication des meilleurs textes.<br>
<br>
Source :<br>
<a class="moz-txt-link-freetext" href="http://www.acfas.ca/evenements/congres/programme_preliminaire/82/400/405/C">http://www.acfas.ca/evenements/congres/programme_preliminaire/82/400/405/C</a><br>
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