Conference: Language as a factor in discrimination? La langue, facteur de discrimination?

Harold Schiffman hfsclpp at gmail.com
Wed Nov 7 15:12:26 UTC 2007


Conference: Language as a factor in discrimination?

La langue, facteur de discrimination?


Date: 10-Dec-2007 - 11-Dec-2007
Location: Montréal, Québec, Canada
Contact Person: Katherine Peacock
Meeting Email: kathy.peacockmcgill.ca
Web Site: http://www.mcgill.ca/conted-translation/


Call Deadline: 03-Dec-2007

Meeting Description

Les participants débattront du rôle de la langue dans le processus
d'immigration pendant ces journées d'études montréalaises. Le point de
mire sera 'La langue comme facteur de discrimination' dans ce
processus. Cette interrogation s'inscrit dans la lignée d'une
réflexion amorcée en 2005 - et ensuite par le ministère de
l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec - concernant
l'effet des discriminations sur le processus d'intégration des
immigrants dans un État francophone qui met en action une politique d'
'immigration choisie'.

La langue, facteur de discrimination?

10 et 11 décembre 2007
Université McGill
688, rue Sherbrooke Ouest, salle 1041
Montréal (Québec)
H3A 3R1

Inscriptions: kathy.peacockmcgill.ca
(514) 398-1484
http://www.mcgill.ca/conted-translation/

Notre réflexion sur le rapport entre la langue et l'intégration des
immigrants se poursuit. En 2005, nous nous sommes intéressés aux
freins et obstacles qui peuvent joncher le chemin d'une migration
réussie. Il se dégage de cette première conversation transatlantique
entre chercheurs français et québécois un
certain nombre de pistes de recherche qui intéressent les universités
ainsi que les milieux associatifs et gouvernementaux.

Parmi ces questions, celle des compétences est primordiale:
compétences professionnelles, relationnelles et linguistiques. C'est
dire que nul ne peut réussir une intégration dans son pays d'adoption
sans s'insérer dans le milieu de travail, pouvoir entretenir des
relations socioéconomiques productives avec les citoyens du pays
d'accueil et maîtriser la langue d'usage sans laquelle il est
difficile de posséder les autres compétences. Non seulement faut-il
que le migrant sache faire, mais encore faut-il qu'il se construise un
nouveau savoir être.

Quels sont les enjeux de formation auxquels font face les immigrants
pour acquérir les compétences exigées en amont et en aval d'une
migration en terre francophone, compétences qui seront éventuellement
mesurées avant, pendant et après l'accueil?

Dans un premier temps, nous avons essayé de cerner cette problématique
à multiples facettes lors de la journée d'études qui eut lieu à
l'Université de la Sorbonne Nouvelle Paris 3 en novembre 2007. Nos
deux axes de réflexion étaient: la maîtrise de la langue du pays
d'accueil et l'intégration à la vie
socioéconomique.

Dans un deuxième temps, notre réflexion sur la langue et l'immigration
s'élargira pendant les journées d'études montréalaises lorsque nous
nous pencherons sur La langue comme facteur de discrimination dans le
processus d'intégration. Cette interrogation s'inscrit dans la lignée
de la réflexion amorcée en 2005 - et ensuite par le ministère de
l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec - concernant
l'effet des discriminations sur le processus d'intégration des
immigrants dans un État francophone qui met en action une politique d'
''immigration choisie''.

Depuis la conclusion du premier colloque,(1) le Québec a adopté de
nouvelles orientations en matière d'intégration et de lutte contre les
discriminations. Ces orientations nécessitent de part et d'autre un
approfondissement de la réflexion sur le rôle de la langue dans le
processus d'intégration et la lutte
contre les discriminations qui prennent racine dans les différences
culturelles et linguistiques entre les groupes immigrants et les
milieux d'accueil. Il est clair en l'occurrence que la ''maîtrise'' de
la langue du pays d'accueil joue un rôle déterminant. Entre 2005 et
aujourd'hui, les autorités publiques, les institutions et les
chercheurs universitaires n'ont cessé de s'interroger sur la
problématique d'une ''immigration choisie'' et d'un ''mieux vivre
ensemble'' dans le respect des valeurs sociales sur lesquelles se
fonde notre conception de l'État moderne.

Le présent colloque permettra de faire le point par rapport à un
glissement inéluctable vers une ''immigration choisie'' et aux visages
multiples de la discrimination dans une société d'accueil qui se
définit en termes sociolinguistiques. Nous avons la responsabilité de
nous questionner sur le rôle
de la langue dans ces changements et sur le degré de discrimination
qui relève de l'identité sociolinguistique des (im)migrants. Il s'agit
plus précisément de l'existence d'un linguicisme dont l'État ne fait
guère mention, mais que les chercheurs et les militants des milieux
associatifs ont évoqué à maintes
reprises dans les travaux récents sur les obstacles à une intégration réussie.

Le fait de réfléchir à cette problématique en deux temps, à Paris et à
Montréal, permettra de confronter les visions française et québécoise
de la situation et de miser sur la dynamique partagée de deux sociétés
de langue française qui voient la maîtrise de la langue comme un
facteur incontournable dans la construction d'une société qui ne
pourra se revaloriser que grâce à une immigration réussie.

La journée de réflexion à l'Université de la Sorbonne Nouvelle Paris 3
eut comme thème central le ''savoir faire'' et le ''savoir être''
tandis que les communications présentées dans le cadre des journées
d'études de l'Université McGill mettront l'accent sur ''la langue
comme facteur de discrimination''.

À Montréal, les deux axes de réflexion seront d'une part la politique
linguistique et sociale et d'autre part la didactique de la langue
d'accueil, de la langue professionnelle et des langues identitaires.

Liste des conférenciers:

James Archibald (Université McGill), Bassam Baraké (Université
Libanaise), Eva Lemaire (Université Marc Bloch et Université de la
Sorbonne Nouvelle - Paris 3), Marcienne Martin (Université de la
Réunion), Mirela Moldoveanu (Université du Québec en Outaouais) et
Renaud Arnaud (Université d'Ottawa), Bilkis Vissandjee (Université de
Montréal), Édouard Ngamountsika (Université d'Aix Marseille 1 et
Université Marien Ngouabi de Brazzaville), Stéphanie Galligani
(Université de la Sorbonne Nouvelle - Paris 3), Gregory Kwadzo
(Université de la Sorbonne Nouvelle - Paris 3), Brigitte Labadie
(Enseignante de français langue étrangère et langue seconde),
Christine Letaconnoux (Enseignante de français langue étrangère et
langue seconde), Anne Vicher (ECRIMED), Corinne Weber (Université de
la Sorbonne Nouvelle - Paris 3)

(1) Voir les actes du colloque: Archibald, J. et Chiss, J.-L., dirs.
La langue et l'intégration des immigrants. Paris: L'Harmattan, 2007.

http://linguistlist.org/issues/18/18-3266.html#2

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