28.728, Calls: Applied Linguistics; Language Acquisition/France

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Tue Feb 7 19:10:59 UTC 2017


LINGUIST List: Vol-28-728. Tue Feb 07 2017. ISSN: 1069 - 4875.

Subject: 28.728, Calls: Applied Linguistics; Language Acquisition/France

Moderators: linguist at linguistlist.org (Damir Cavar, Malgorzata E. Cavar)
Reviews: reviews at linguistlist.org (Helen Aristar-Dry, Robert Coté,
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Homepage: http://linguistlist.org

Editor for this issue: Amanda Foster <amanda at linguistlist.org>
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Date: Tue, 07 Feb 2017 14:10:31
From: Sophie Babault [sophie.babault at univ-lille3.fr]
Subject: Le MOOC pour (se) former à distance en didactique des langues

 
Full Title: Le MOOC pour (se) former à distance en didactique des langues 

Date: 03-Apr-2017 - 04-Apr-2017
Location: Lille, France 
Contact Person: Sophie Babault
Meeting Email: sophie.babault at univ-lille3.fr

Linguistic Field(s): Applied Linguistics; Language Acquisition 

Call Deadline: 24-Feb-2017 

Meeting Description:

Le MOOC pour (se) former à distance en didactique des langues

En partenariat avec l’AUF et l’OIF, l’université de Lille SHS organise les 3
et 4 avril 2017  un atelier de réflexion visant à préparer le lancement de
projets de recherche s’inscrivant dans la thématique de l’exploitation des
MOOC pour la formation en didactique des langues.

L’essor de la formation à distance et son appui important sur les TICE depuis
quelques années sont de nature à renouveler les réflexions dans le domaine de
la didactique des langues. 

Par l’effet de masse qu’ils génèrent, les MOOC (Massive Open Online Course) 
offrent une entrée particulièrement intéressante en didactique des langues,
que ce soit en complément de formation initiale ou en formation continue
d’enseignants. Ils présentent en effet de multiples avantages : accessibles au
plus grand nombre, y compris à des enseignants isolés géographiquement ou
institutionnellement, ils offrent non seulement la possibilité à ces
enseignants de suivre l’évolution des méthodologies didactiques et de
développer des pratiques innovantes ou mieux adaptées à leur public, mais
également de réfléchir à leurs propres pratiques en les confrontant à celles
de leurs homologues travaillant dans des contextes divers.

Ces atouts ne peuvent cependant pas compenser le flou qui entoure à ce jour le
développement des MOOC. Leur mise en œuvre entraîne en effet l’émergence d’un
certain nombre de problématiques auxquelles la recherche se doit d’apporter
des éclairages. 

Une première problématique concerne la qualité des dispositifs proposés au
public. Comment concilier quantité et qualité dans des dispositifs visant
généralement plusieurs milliers d’utilisateurs ? Comment adapter les
dispositifs aux besoins de publics nécessairement hétérogènes ? Quelle place
peut-on accorder aux interactions et à la co-construction des compétences des
utilisateurs ? 

L’évaluation des compétences développées entraîne également un certain nombre
de questionnements. Quels feedbacks apporter aux utilisateurs dans le cadre
d’une évaluation formative ? Le MOOC permet-il réellement d’évaluer des
compétences ? Le MOOC, de par son aspect « massif » ne permet pas une
évaluation centralisée par les concepteurs ou tuteurs mais demande au
contraire de redistribuer l’évaluation, en donnant la parole aux pairs. Ceci
implique une prise de conscience des participants et l’acceptation de chacun
que c’est par la co-construction que les contenus pourront être assimilés.
Comment cela peut-il se refléter dans la scénarisation des activités du MOOC
ou dans les choix d’ergonomie didactique ? 

Enfin, ces différents questionnements amènent à interroger les outils
disponibles pour les concepteurs et les utilisateurs des MOOC. Il semble clair
que le potentiel de formation des MOOC est encore largement sous-exploité à ce
jour, notamment lorsque les dispositifs s’appuient en grande partie sur des
interventions magistrales filmées. Forums, wikis, chats, sont autant d’espaces
de prise de parole qui permettent non seulement de compenser l’éloignement
mais aussi de développer des pratiques spécifiques avec entre autres la place
à des travaux collaboratifs. Quelles exploitations innovantes peut-on faire de
ces outils ? Quels en sont les limites ? Observe-t-on l’émergence de besoins
spécifiques par rapport à ces outils ?


Appel à Contributions :

Les conclusions de l’atelier serviront de point de départ à un appel à projets
lancé dans les semaines qui suivront.

Les chercheurs intéressés sont appelés à envoyer une proposition de
communication ou de table ronde susceptible de faire progresser les réflexions
menées durant l’atelier. 

Les propositions (une page maximum) sont à envoyer par mail au plus tard le 24
février 2017 à l’adresse suivante : sophie.babault at univ-lille3.fr




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LINGUIST List: Vol-28-728	
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