Conf: Premiere edition des Doctoriales de Linguistique du laboratoire STL (DOCTILING), Lille, 12 juin 2014

Thierry Hamon hamon at LIMSI.FR
Sat May 17 18:33:50 UTC 2014


Date: Fri, 16 May 2014 17:22:24 +0200
From: Aurélie Merlo <aurelie.merlo at yahoo.fr>
Message-Id: <072F7C9C-3372-4C6C-A0DE-438D26971CDC at yahoo.fr>


ChèrEs collègues,

Nous avons le plaisir de vous convier à la première édition des
DOCTorIales de LINGuistique organisée par le laboratoire Savoirs,
Textes, Langage (STL) UMR 8163 (CNRS, Lille 3 & Lille 1).

Cette première édition aura lieu jeudi 12 juin 2014 à l’université Lille
3 (3 Rue du Barreau, 59650 Villeneuve-d’Ascq) salle B1 619.

Vous trouverez ci-dessous le programme de ces doctoriales.

En espérant vous y voir nombreux.

Bien à vous,

Le comité d'organisation : Edwige Dugas (edwige.dugas at univ-lille3.fr),
Aurélie Merlo (aurelie at ergonotics.com) et Ornella Wandji
(ornwandji at yahoo.fr)


* * *

9h15-9h30	Ouverture de DOCTILING

9h30-10h00	Analyse automatique des verbes dans des corpus médicaux :
                enjeux théoriques et appliqués, Ornella Wandji Tchami

Le domaine médical est qualifié d’hétérogène parce qu'il rassemble des
acteurs, principalement les patients et les médecins, ayant des niveaux
d’expertise différents. Ces acteurs sont appelés à interagir bien que la
communication entre eux ne soit pas toujours facile et effective. En
effet, des études relevant de différents domaines : médecine,
informatique médical et Traitement automatique des Langues démontrent
que les patients et/ou, plus largement, les profanes en matière de
connaissances médicales sont victimes de la complexité des informations
mises à leur disposition. Notre projet de recherche vise à proposer une
méthode automatique de détection des difficultés de lecture dans des
textes médicaux fortement spécialisés. En effet, à partir d'une analyse
syntaxico-sémantique des structures verbales dans des corpus médicaux,
basée sur la théorie des cadres sémantiques, notre objectif principal
est d'implémenter un outil de simplification de textes médicaux, capable
d'identifier les emplois verbaux qui pourraient être difficilement
compris et interprétés par des lecteurs non experts en médecine. L'outil
proposera éventuellement des structures verbales simplifiées et adaptées
aux niveaux de spécialisation des patients afin de faciliter
l'inter-compréhension et la communication médecins/patients.

10h00-10h30	La traduction de discours juridiques à vocation
                internationale : Le cas des textes des Nations Unies,
                Hanaa Beldjerd

La première partie constitue un survol des principales théories et
approches qui ont forgé la traductologie contemporaine. Il contient
aussi des réflexions sur l’équivalence, et sur la traduction définie par
l’équivalence. De plus, ce chapitre, qui est plutôt descriptif, contient
un bref historique des Nations Unies en général et une description
détaillée des textes dans le cadre des Nations Unies. La deuxième partie
aborde les principes théoriques et pratiques de la traduction juridique,
notamment la traduction juridique à vocation internationale.  Une partie
de ce chapitre est consacrée aux fondements épistémologiques de la
traduction juridique, c’est-à-dire aux principales difficultés
inhérentes à la traduction de textes à teneur juridique à vocation
internationale. Il contient également des réflexions sur la formation du
traducteur pour les textes à vocation internationale qui préparerait ce
dernier à l’appréhension du sens des textes, à l’utilisation des divers
procédés de traduction et à la réexpression de ce sens en langue
d’arrivée. La troisième partie est réservée à l’enquête par
questionnement concernant les stratégies et les techniques de traduction
utilisées dans le cadre des Nation Unies. De plus, les segments qui
composent les grilles concernant les textes dans le cadre des Nations
Unies. En effet, cette analyse porte sur les stratégies adoptées par les
traducteurs arabophones et sur l’orientation ainsi donnée aux
traductions à vocation internationale. Elle est précédée d’un bref
rappel de la démarche de recherche et de quelques précisions
méthodologiques.

10h30-11h00	Beat-like gestures use in different types of speech in
                American English, Mathilde Peyré

The present study is on the use of beat-like gestures (any type of
rhythmic movement used to punctuate and reinforce speech) in different
types of speech in English. Several semantic studies have been conducted
on the relationship between speech and gesture (McNeill 1992, 2000,
Kendon 2004, Goldin-Meadow 2003), but few empiric studies (McClave 1991,
Loehr 2004) address the interaction between speech and beat-like
gestures. McClave and Loehr found that the rhythmic up and down
movements (called beats) tend to align with the nucleus of the
intonation units. Our paper presents a gestural analysis of 24 minutes
of video representing the four types of speech (formal speech, debate,
teaching and spontaneous conversation). Our hypothesis is whether
beat-like gestures are more numerous, larger, stronger and whether they
tend to align with stressed syllables more in more controlled
speech. The videos were imported and annotated in ELAN. The type of
gesture (beat, head movement, eyebrow movement), as well as the
amplitude and the strength of the movement were annotated. The results
show that gestures tend to be larger and stronger in more controlled
speech (formal speech, debate) and that there is a tendency for temporal
alignment between beat-like gestures and accented syllables.

Keywords: gesture, beats, multi-modality, English
REFERENCES 
Golding-Meadow, S. (2003). Hearing gesture: How our hands help us think,
Cambridge MA: Harvard University Press
Kendon, A. (2004). Gesture, Visible Action as Utterance, Cambridge
University Press.
Loehr, D. (2004). Gesture and Intonation. Doctoral Dissertation,
Georgetown University, Washington, DC.
McClave, E. (1991). Intonation and gesture. Doctoral Dissertation,
Georgetown University, Washington, DC.
McNeill, D. (1992). Hand and Mind: What Gestures Reveal about Thought,
Chicago University Press.
McNeill, D. (2000). Analogic/Analytic representations and
cross-linguistic differences in thinking for speaking. Cognitive
Linguistics 11, 43-60.

11h00-11h15	pause

11h15-11h45	Contrastive psycholinguistic study of the cognitive
impact of posture verbs, Cécile Douet

My work in cognitive linguistics sets out to evaluate the relation
between embodiment, thought and language, with particular attention to
posture verbs (‘sit’, ‘lie’, ‘stand’). Typological research has shown
that languages differ substantially in the type of verbs they use to
express the location of locating entities in space. Some languages, like
English or French, use neutral verbs (‘be’/’être’), others like Dutch
must use one of the three posture verbs. One of the issues taken up in
the current project is to examine the effects of these differences on
non-linguistic behaviour. This issue lies at the heart of the question
of linguistic relativity that recently has been revived in both the
linguistic and the psychological literature. The methodology that
underlies the suggested research is experimental in nature and will be
structured in two different yet related task : the embodiment of meaning
(the link between image schemata and lexical meaning) and the linguistic
relativity hypothesis (the link between language variation and cognitive
variation). For both tasks, the research will apply and extend existing
experimental methods, from both linguistics and psychology, to a new
domain (posture verbs). For this talk I will focus on methodological
questions. Discussion and suggestions welcome!

11h45-12h15	Texture of Second Language English Discourse: Analysing
                Learners’ Vocabulary Use, Amjed Bamatraf

In his analysis of the leaners’ vocabulary use, the research attempts to
address some of the problems that learners face when they express
themselves in English. Based on part of the data collected, an
explanation of the types of errors and misuse of vocabulary is
presented. The explanation aims to illustrate that the definition of a
word does not give all the information that learners need in order to
use that word productively. Even when the meaning is exemplified in
sentences, it is doubtful whether these example sentences really help to
activate productive use of the word. Learners seem to know a number of
vocabulary items but they have many difficulties in using them
productively in acceptable natural language. To be able to use a word
appropriately and in a natural way, it is necessary for the learner not
only to have access to meaning but to have a control of a range of
information related to the word’s productive use. There is an attempt in
this PhD study, although rather limited in scope, to suggest vocabulary
teaching materials that will help to tackle the learner’s problem.

12h15-13h30	déjeuner libre

13h30-14h00	Temps, espace et entités en italien et français L2,
                Simona Anastasio

Cette étude vise à étudier l’expression de la temporalité, de l’espace «
en mouvement » et de la référence aux entités, chez des apprenants
adultes débutants et avancés (cf. Klein & Perdue, 1992) de l’italien et
du français langues secondes (L2), ayant comme langue maternelle (L1)
soit une autre langue romane (italien ou français) soit une langue
germanique (anglais). Les informateurs en question apprennent la langue
cible en contexte hétéroglotte et doivent accomplir deux tâches
cognitivement complexes, un récit de fiction produit sur la base du
support Frog, where are you? (cf. Mayer, 1969) et le récit d’un dessin
animé polonais muet Reksio (cf. Marzalek, 1967). Nous nous attendons à
ce que les différences translinguistiques se reflètent dans la
production langagière en L2. Notre recherche vise néanmoins à mieux
comprendre l’étendue de cette influence, notamment si nos informateurs
arrivent à maîtriser les moyens linguistiques relatifs à l’encodage
référentiel du temps, de l’espace et des entités de façon appropriée à
la langue cible et la manière dont le système conceptuel et linguistique
de leur L1 (cf. Slobin, 1991) influe sur les activités langagières en L2
en fonction du niveau atteint par l’apprenant.

14h00-14h30     La connaissance de la segmentation de la chaîne parlée
                peut-elle favoriser le développement de la compréhension
                orale chez des apprenants débutants de français langue
                étrangère ? Laetitia Batjom

Sujet de thèse : de l'influence d'une connaissance approfondie de la
segmentation de la chaîne parlée sur la perception des mots au sein d'un
discours authentique chez des apprenants de français langue
étrangère. Il semble que l'une des grandes difficultés de la
compréhension en Français Langue Étrangère soit la segmentation de la
chaîne parlée du fait des différentes réalisations des phonèmes selon
les contextes (Segui 1989, Frauenfelder 1991, dans Giacobbe 1994). Notre
thèse s'attache à observer l'effet d'un travail renforcé au niveau
phonétique et phonologique en début d'apprentissage et ses éventuels
bénéfices sur le développement de la compréhension orale (LeBlanc 1986,
Champagne-Muzar 1991, Lauret 2007). Avec cet objectif, nous allons
réaliser un recueil de données auprès d'étudiants chinois débutants en
français. Nous avons mis en place un dispositif d'enseignement afin de
travailler avec eux sur cinq éléments spécifiques choisis du fait de
leur influence sur la réalisation des mots à l'oral: l'accent, la
formation de la syllabe, l'enchaînement, la liaison et le e instable.
Afin d'étudier le développement de la compréhension orale suite à ce
travail, les apprenants seront testés en début d'enseignement, à la fin
du premier semestre et à la fin du deuxième semestre grâce à un test de
perception des mots au sein de la chaîne parlée.  C'est sur ce travail
de recueil de données que nous espérons échanger lors des Doctiling du
laboratoire STL. 
CHAMPAGNE-MUZAR C., 1991, « Le rôle des faits phonétiques dans le
décodage perceptif en langue seconde : état de la question », dans Revue
québécoise de linguistique, Université du Québec à Montréal, vol 21 n°1,
p 41-54. 
GIACOBBE J., 1994, « Construction des formes lexicales et activité
cognitive dans l'acquisition du français L2. », dans Acquisition et
interaction en langue étrangère, n°3. 
LAURET B., 2007, Enseigner la prononciation du français : question et
outils, Paris, Hachette Français Langue Etrangère. 
LeBLANC R., 1986, « Approche communicative et phonétique », dans Propos
sur la pédagogie de la communication en langues secondes. BOUCHER A.-M.,
DUPLANTIE M., LeBLANC R. (dir), Montréal, Centre éducatif et culturel.

14h30-15h00	La réduplication en màníŋgàxáŋ du Dantila, Doucouré
                Salouma

Notre communication portera sur la réduplication en màníŋgàxáŋ du
Dantila (Sénégal). Toutefois, dans le cadre de cette présentation, nous
n’aborderons pas tous les types de réduplication attestés dans cette
langue (réduplication totale, réduplication partielle). Nous nous
bornerons uniquement aux lexèmes verbaux rédupliqués insécables. Ils
semblent dépourvus, du moins en synchronie, de tout simplex
correspondant. Nous ne pouvons, en effet, identifier aucune base simple
pertinente dont la réduplication pourrait rendre compte de leur
formation. D’ailleurs, même si nous réussissions à en isoler, on serait
en présence d’une totale absurdité sémantique entre l’unité qui
tiendrait lieu de base simple et celle qui constituerait sa forme
rédupliquée. Il n’y a donc, pour ces verbes rédupliqués, copie du
matériel phonologique d’aucune base simple identifiable en synchronie
(cf. exemples sous 1-5) :

Quelques exemples illustratifs :
júnjún (júnjúŋ) (mais *jún)
              Arroser, asperger, saupoudrer.
járájárá (mais *járá)
              Trembler, frémir, frissonner, remuer, trembloter.
móoríimóoríi (mais *móoríi) 
 	Prodiguer de délicates et subtiles caresses avec les doigts,
        chatouiller.
yáráxáyáráxá  (mais *yáráxá)
	Etre ou rendre quelque chose branlant, instable, mouvant,
        fragile, friable.
gíngòn (gíŋgòŋ) (mais * gín ou *gòn)  
	Somnoler, dormir à demi.  

15h00-15h15	pause

15h15-15h45	Sémantique des constructions [non-Adj] et [in-Adj] en
                français, Edwige Dugas

Il existe en français un certain nombre de « doublons » dans lesquels un
même adjectif peut être précédé de in- ou de non-, p. ex. non
humain/inhumain, non constructible/inconstructible, non
occupé/inoccupé. Bien que ces constructions aient en commun un sens
négatif, il a été souligné à de nombreuses reprises (Jespersen, 1917 ;
Zimmer, 1964 ; Kalik, 1971 ; Gaatone, 1971 ; Gaatone, 1987 ; Di Sicullo
et Tremblay, 1996 ; Apothéloz, 2003 ; Buchi, 2007 ; Dal et al., 2007)
qu’à base adjectivale identique, les [non-Adj] et les [in-Adj] sont
rarement équivalents. Je laisserai de côté dans cette intervention les
différentes propriétés syntaxiques des [non-Adj] et des [in-Adj]
(cf. Dugas, 2013) et me concentrerai sur l’interprétation sémantique de
ces constructions. Je me pencherai tout d’abord sur les propositions
faites dans la littérature, et notamment sur les notions de
contrariété/contradiction, gradable/non gradable, qualifiant/classifiant
mobilisées à juste titre pour rendre compte de ces constructions
négatives. Je m’appuierai ensuite sur un corpus de formes attestées
issues du Trésor de la Langue Française informatisé, de Frantext et de
la presse en ligne afin de donner plus de poids à ces hypothèses et de
montrer que les [non-Adj] et les [in-Adj] expriment chacun un type
particulier de négation. 

15h45-16h15	Humorous implications and meanings: a multi-modal study
                of sarcasm in interactional humor, Sabina Tabacaru

According to Bergen and Binstead (2001), humor is “the least understood
of our cognitive capacities”, and since humor abuses inferences through
linguistic imagery, it should be cognitive oriented. My research project
aims at defining the relationship between humor and the human mind, as
already pointed out in Cognitive Linguistics (Vandaele 2002; Feyaerts
2004; Veale et al. 2006; Ritchie 2006; Brône 2008; Brône and Feyaerts
2003), and focuses on underlining the importance of addressing humor
(and particularly, sarcasm) from a multi-modal perspective. More
specifically, I present raised eyebrows as ‘gestural triggers’ in
sarcasm because they mark the switch of the utterance to a humorous
interpretation and they contribute to meaning construction in sarcastic
utterances. I base my results on a large corpus of examples annotated
using ELAN which allows a more fine-grained analysis of the data. Based
on these results, the discussion zooms in on the different linguistic
mechanisms used to create sarcastic utterances. These sarcastic
utterances are analyzed against the background of Clark’s (1996)
layering model and Fauconnier’s (1984, 1994) mental space theory to show
how the human mind creates and understands the rich implications and
meanings in sarcasm. Keywords: humor; sarcasm; cognitive linguistics;
raised eyebrows; gestural trigger.

References
Bergen, Benjamin and Kim Binsted. 2003. The Cognitive Linguistics of
Scalar Humor. In Michel Achard and Suzanne Kemmer (Eds.) Language,
Culture, and Mind. Stanford: CSLI. 
Brône, Geert. 2008. Hyper and misunderstanding in interactional
humor. Journal of Pragmatics, 40: 2027-2061. 
Brône, Geert and Kurt Feyaerts. 2003. The cognitive linguistics of
incongruity resolution: Marked reference-point structures in
humor. University of Leuven, Department of Linguistics preprint
no. 205. 
Clark, Herbert H. 1996. Using language. Cambridge: Cambridge University
Press. 
Fauconnier, Gilles. 1984. Espaces mentaux. Aspects de la construction du
sens dans les langues naturelles. Paris: Les Editions de minuit. 
Fauconnier, Gilles. 1994. Mental spaces. Aspects of meaning construction
in natural language. Cambridge: Cambridge University Press. 
Ritchie, Graeme. 2006. Reinterpretation and viewpoints. Humor: The
International Journal of Humor Research 19: 251-270.  
Vandaele, Jeroen. 2002. Humor mechanisms in film comedy: Incongruity and
Superiority. Poetics Today, 23(2): 221-249. 
Veale, Tony, Kurt Feyaerts and Geert Brône. 2006. The cognitive
mechanisms of adversarial humor. Humor: International Journal of Humor
Research, 19(3): 305-338. 

16h15-16h45 Production et perception de la prosodie de l'anglais par des
apprenants francophones : présentation d'une étude expérimentale en
cours, Marc Capliez

De plus en plus de chercheurs mettent en avant l'importance de la
prosodie des langues, en comparaison avec les consonnes et voyelles, ou
« segments » (Hahn 2004, Horgues 2010). Certaines études montrent qu'un
enseignement centré sur la prosodie a un impact plus fort sur les
capacités de production orale d'apprenants non-natifs qu'une
focalisation sur les sons individuels (Derwing, Munro & Wiebe
1998). Néanmoins, aucune étude n'a été réalisée sur des francophones
apprenant l'anglais comme langue étrangère.

Pour cette communication, une expérience préliminaire comparant deux
groupes de francophones se focalisant chacun sur un aspect de la
phonologie anglaise – segments vs prosodie – sera évoquée. Après avoir
suivi soit un cours sur la prosodie, soit sur les segments, des
enregistrements des deux groupes d'apprenants avaient été soumis à des
locuteurs natifs. Lors d'évaluations subjectives, ceux-ci avaient
attribué un score à chaque production orale. Contrairement à notre
hypothèse, c'est chez le groupe s'étant concentré sur les segments que
l'on a observé une plus forte amélioration. Cependant, cette étude
pilote comportait diverses limites qui ont été considérées. Ainsi, le
déroulement et les premiers résultats d'une nouvelle étude, à plus
grande échelle et impliquant à la fois la production et la perception de
l'anglais par des francophones, seront présentés.

RÉFÉRENCES
Dewing, T. M., Munro, M. J., Wiebe, G. (1998). Evidence in Favor of a
Broad Framework for Pronunciation Instruction. Language Learning, 48
(3), 393-410.
Hahn, L. D. (2004). Primary Stress and Intelligibility: Research to
Motivate the Teaching of Suprasegmentals. TESOL Quarterly, 38 (2),
201-223.
Horgues, C. (2010). Prosodie de l'accent français en anglais et
perception par des auditeurs anglophones. Thèse de doctorat, Université
Paris-Diderot Paris 7. 

16h45-17h00 Clôture de DOCTILING (animatrice : Ornella Wandji Tchami)

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