[parislinguists] RSL III : 2e APPEL - ECHEANCE 30/09/2004

Ivan Evrard ivevrard at ULB.AC.BE
Wed Aug 25 11:50:16 UTC 2004


Chères Collègues,
Chers Collègues,

Pour diverses raisons, il a été décidé de relancer l’appel à communications pour le colloque international « Représentations du sens linguistique III ».

Le Comité d’organisation attend donc les propositions conformes aux indications reprises ci-dessous jusqu’au 30 septembre 2004.

Pouvons-nous compter sur vos relations à tous dans le monde de la linguistique pour multiplier d’autant l’effet de ce deuxième appel ?

Avec nos remerciements anticipés pour votre concours, nous vous prions de croire, chères Collègues, chers Collègues, à nos plus cordiales salutations.

Pour le Comité d’organisation,

Ivan Evrard.


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LE CERCLE DE LINGUISTIQUE DES UNIVERSITÉS DE BRUXELLES
C.L.U.B.

LE PROGRAMME INTERNATIONAL
GRAMM-R

ET L’ÉCOLE DOCTORALE DE L’UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES
« LANGUE ET DISCOURS : ARGUMENTATION, ENSEIGNEMENT, SOCIÉTÉ »

EN COLLABORATION AVEC LA REVUE
TRAVAUX DE LINGUISTIQUE (DUCULOT)

ORGANISENT


REPRÉSENTATIONS DU SENS LINGUISTIQUE III
BRUXELLES, DU 3 AU 5 NOVEMBRE 2005


DEUXIÈME APPEL À COMMUNICATIONS



Généralités

Depuis sa première édition à Bucarest en mai 2001, le colloque international « Représentations du sens linguistique » a pris un rythme biennal. Après Montréal (mai 2003), c’est l’Université Libre de Bruxelles qui en accueillera la troisième édition, en novembre 2005, sous l’égide du programme international de recherches GRAMM-R, du Cercle de Linguistique des Universités de Bruxelles (Université Libre de Bruxelles et Vrije Universiteit Brussel) et de l’École doctorale « Langue et discours : argumentation, enseignement, société » de l’Université Libre de Bruxelles.
Comme précédemment, l’objectif du colloque est de sonder les rapports entre les différents modèles de description linguistique et le traitement du sens, et ce à la lumière de faits concrets. Le colloque réunira donc tous les linguistes qui, sémanticiens ou non, voudront concentrer leur attention sur les aspects sémantiques de leur recherche et mettre en avant la place de ces aspects dans le cadre général où ils s’inscrivent.
Dans le sillage de l’orientation prise à Montréal, les organisateurs ont prévu de centrer les discussions autour de trois thèmes. Ils souhaitent à cet effet que les communications abordent des problématiques relevant de l’un d’eux, à savoir :
- Représentations du sens linguistique et syntaxe : la prédication seconde (resp. scient. : Dan Van Raemdonck) ;
- Représentations du sens linguistique et linguistiques discursives : les sens en marge (resp. scient. : Laurence Rosier) ;
- Histoire des représentations du sens linguistique à travers les traditions grammaticographiques : le domaine du verbe (resp. scient. : Ivan Evrard).


Comité d’organisation

Secrétariat : Ivan Evrard (Université Libre de Bruxelles)
Denis Bouchard (Université du Québec à Montréal), Marie-Ève Damar (Université Libre de Bruxelles), Jean Klein (Université Catholique de Louvain), Jean-Marie Klinkenberg (Université de Liège), Dominique Lagorgette (Université de Savoie, Chambéry), Pierre Larrivée (Aston University, Birmingham), Michel Pierrard (Vrije Universiteit Brussel), Laurence Rosier (Université Libre de Bruxelles), Déborah Van Gorp (Université Libre de Bruxelles), Dan Van Raemdonck (Université Libre de Bruxelles), Ann Van Slijcke (Vrije Universiteit Brussel), Filip Verroens (Vrije Universiteit Brussel), Valérie Wielemans (Vrije Universiteit Brussel).


Comité scientifique

Présidence : Michel Pierrard (Vrije Universiteit Brussel)
Sylvie Archaimbault (Université de Paris VII - Denis Diderot), Jacques Brès (Université Paul Valéry Montpellier III), Bernard Colombat (École Normale Supérieure Lettres et Sciences humaines, Lyon), Mats Forsgren (Université de Stockholm), Jean-Marie Fournier (Université de Paris III - Sorbonne nouvelle), Olga Galatanu (Université de Nantes), Pascale Hadermann (Universiteit Gent), Eva Havu (Université d’Helsinki), Mary-Annick Morel (Université de Paris III Sorbonne nouvelle), Henning Nølke (Université d’Aarhus), Marie-Anne Paveau (Université de Picardie, Amiens), Gilles Siouffi (Université Paul Valéry Montpellier III), Marc Wilmet (Université Libre de Bruxelles).


Conférences plénières

Section 1 : Mats Forsgren (Université de Stockholm)
Section 2 : Mary-Annick Morel (Université de Paris III Sorbonne nouvelle)
Section 3 : Bernard Colombat (ENS Lettres et sciences humaines — Lyon)


Principales échéances

- 30 septembre 2004 : rentrée des propositions de communications et pré-inscription.
- 30 novembre 2004 : notification de la liste des communications acceptées.
- 31 janvier 2005 : publication du programme et inscriptions définitives.
- 31 avril 2005 : rentrée des textes provisoires pour les pré-actes et clôture des inscriptions définitives.
- 31 juillet 2005 : envoi des pré-actes aux participants dûment inscrits.


Section 1 — Représentations du sens linguistique et syntaxe : la prédication seconde (resp. scient. : Dan Van Raemdonck)

Conçue lato sensu, la prédication seconde regrouperait l’ensemble des constructions détachées, y compris certaines dislocations énonciatives, thématiques ou rhématiques, comme les apostrophes. De l’apposition à la « proposition participe » ou à la « proposition infinitive », elle pourrait regrouper aussi l’ensemble des apports sémantiques, de type prédicatif, à ancrage syntaxique faible, secondaires par rapport à un — ou plusieurs — apport(s) prédicatif(s) marqué(s) explicitement par un verbe, et/ou premier(s) hiérarchiquement. De façon plus restrictive, elle décrira une complémentation prédicative bicéphale, en coalescence plus ou moins forte et sous la dépendance plus ou moins forte d’un verbe « principal » (les « attributs de l’objet »).
La prédication seconde met en question tant les limites de l’énoncé et celles du régime verbal que la pertinence des approches morphosyntaxiques traditionnellement hiérarchisées. Elle oblige parfois à revoir le rôle et la place des approches sémantiques de type argumental ou casuel. Et elle pousse à jauger la complémentarité de toutes ces approches et d’approches sémantiques au fondement logique (p.ex. opposition thème/rhème, apport/support
).
On privilégiera ici les contributions qui, tout en éclairant nouvellement la problématique, poseront ses limites plus larges ou plus étroites et jetteront des ponts entre deux ou plusieurs des types d’approches précédemment cités.


Section 2 — Représentations du sens linguistique et linguistiques discursives : les sens en marge (resp. scient. : Laurence Rosier)

Depuis les années 1970, le structuralisme de stricte observance ayant montré ses limites, la linguistique est sans cesse appelée à se rapprocher des faits de langage tels qu’ils procèdent de son utilisation in situ. Comment la linguistique de l’oral spontané, l’analyse conversationnelle, la linguistique de l’énonciation, la linguistique textuelle, l’analyse du discours, la sociolinguistique et la linguistique variationniste ont-elles abordé, à côté de la stabilisation linguistique et sociale du sens, au-delà de la polysémie, le problème de l’anomalie (anisosémie), de la transgression, de la marginalité, de productions « déviantes », « différentes », « clandestines », voire subversives ?
Brouillage, lapsus, ratage, surcharge, malentendu, raté, téléscopage, cacophonie, paradoxe, hiatus, discordance, on pourrait poursuivre cette liste non exhaustive des phénomènes de discours où se joue la question de la construction du sens et de la tension entre description linguistique et rôle des entours de la langue. Dans ces cas, comment s’opère la répartition du recours à l’extralinguistique ou au système linguistique par rapport aux types de corpus traités ? De quels outils de calcul du sens les locuteurs-récepteurs ont-ils besoin selon les types de discours produits ?
Les communications proposées pour cette section tâcheront d’aborder ces questions sur base de phénomènes strictement délimités et dûment illustrés.


Section 3 — Histoire des représentations du sens linguistique : le domaine du verbe (resp. scient. : Ivan Evrard)

Qu’il soit référentiel, logique, catégoriel, componentiel, pragmatique, prédictible ou non, prédit ou non, le sens intervient tantôt comme cadre critériel à l’abord du donné linguistique, tantôt comme fil rouge méthodologique au long du processus descriptif, tantôt encore comme objectif des ambitions explicatives de nos modèles, à un point tel qu’on imagine difficilement qu’il en eût pu aller différemment en d’autres temps et/ou d’autres lieux.
L’histoire de la grammaticographie continue de faire ses preuves tant sur la tradition occidentale que sur les autres traditions, tant sur les rapports entre ces traditions grammaticales et l’histoire sociale et culturelle des milieux qui les ont vu naître que sur leurs évolutions considérées d’un point de vue plus interne. On aimerait susciter, lors de ce colloque, une réflexion sur la place du sens et son évolution dans les traditions grammaticales, considérées sous l’un ou l’autre de ces angles historiographiques, ainsi que l’élaboration, à date plus récente, des outils modernes de sa description, avec un intérêt particulier pour la naissance et les transferts des catégories sémantiques lexicales ou grammaticales dans le domaine du verbe et de sa morphosyntaxe  : modes et modalités, temps, aspects, voix ou diathèses, transitivité, accusativité, ergativité, causativité, factitivité, médiativité, classes sémantiques de verbes (verbes psychologiques, de dire, de mouvement, de perception
), etc.


Instructions pour la présentation des propositions de communications

Les auteurs de communications feront parvenir leur proposition pour le 30 septembre 2004 au plus tard par courrier électronique à ces deux adresses : <ivevrard at ulb.ac.be> et <mpierrar at vub.ac.be>, sous la forme suivante :
- dans le corps du message : nom, prénom, fonction, affiliation, adresse professionnelle, adresse de correspondance, titre de la communication et section à laquelle elle est destinée ;
- dans un fichier joint au format .rtf (rich text format) de Microsoft Word et dont le nom répondra au schéma suivant <nomd’auteur.rtf> : un résumé de 3000 signes maximum reprenant le titre de l’exposé, son cadre et ses limites, son objet précis (y compris quelques exemples), la méthode utilisée, le raisonnement suivi, les principaux résultats obtenus et une indication de bibliographie (5 titres maximum) — mais en aucun cas le nom du/des auteur(s), ni du laboratoire auquel il(s) est/sont rattaché(s).


Préparation scientifique du colloque

La liste des communications sélectionnées sur base anonyme sera communiquée le 30 novembre 2004.
Afin de favoriser la richesse des échanges, les organisateurs ont choisi de procéder selon la méthode des pré-actes. Il sera donc demandé aux auteurs de fournir une version préalable du texte de leur communication pour la date du 31 avril 2005 au plus tard, en respectant les directives d’édition transmises en temps utiles. Les pré-actes seront adressés par courrier électronique à l’ensemble des participants dûment inscrits pour le 31 juillet 2005 au plus tard.


Droit d’inscription

Un droit d’inscription forfaitaire de 100,- euros sera demandé à l’inscription définitive. Ce droit d’inscription inclut la participation au colloque, un exemplaire imprimé des pré-actes et un abonnement d’un an à la revue Travaux de Linguistique. Les étudiants peuvent s’acquitter d’un droit d’inscription réduit à 30,- euros qui n’inclut pas l’abonnement à la revue.


Voyage, logement, festivités, services

Bruxelles est situé au cœur du réseau routier, ferroviaire et aérien européen. De nombreux vols directs quotidiens existent depuis les grandes capitales européennes ainsi que depuis de nombreuses villes de moindre importance, soit vers l’aéroport de Bruxelles-National (plus ou moins 20km du centre de la ville), soit vers l’aéroport de Bruxelles-Sud (Charleroi, plus ou moins 65km du centre de la ville). Les deux aéroports offrent des facilités de correspondance avec les transports routiers et ferroviaires pour rejoindre le centre de la ville. Les principaux transports en commun rejoignant le campus de l’Université Libre de Bruxelles sont facilement accessibles depuis les différents terminus de ces lignes.
Les organisateurs du colloque effectueront une pré-réservation de chambres en nombre suffisant dans un ou plusieurs hôtel(s) de bon rapport qualité-prix, situé(s) de préférence entre le campus et le centre-ville, et facilement accessible(s) en transports en commun.
Un banquet et une excursion seront organisés. Les participants seront informés des modalités pratiques (dates, inscriptions, participations aux frais) à la clôture des inscriptions définitives.
Un service de photocopie sera prévu et les auteurs seront appelés à indiquer, le moment voulu, le matériel audiovisuel dont ils souhaiteront disposer pour accompagner leur exposé.


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