Syntagmes de mesure en basque Etxeberria & Etxepare 28 jan 2008 14h30-16h30

Patricia Cabredo Hofherr pcabredo at UNIV-PARIS8.FR
Sun Jan 20 22:35:03 UTC 2008


Séminaire sur la pluralité nominale et verbale

organisé dans le cadre du projet
Dépendances distributives : pluralité nominale et verbale
de la Fédération TUL (FR 2559)

Urtzi Etxeberría & Ricardo Etxepare (CNRS - IKER, Bayonne)

Syntagmes de mesure et comptage en basque / Measure phrases and 
counting in Basque
(voir résumé ci-dessous)

DATE :    	lundi 28 jan 2007
HEURE :   14h30-16h30
LIEU :      	Salle C 1/2
		10 rue Charles V
		75004 Paris

METRO:   Sully Morland, Bastille ou St. Paul.

Le calendrier complet du séminaire 2007-2008 se trouve sous
http://www.umr7023.cnrs.fr/article.php3?id_article=80

Salle C 1/2 : Dans la cour d’entrée, prendre la 2e porte à votre 
gauche, trouver l’escalier à
droite (immédiatement à côté de la Repro, salle C0.5), monter un étage, 
tourner
immédiatement à gauche et au fond du couloir, tourner à droite.
Le parcours est affiché à partir de la porte d’entrée dans les 
bâtiments C et D,
il suffit de suivre les indications C1/2.

Résumé
Urtzi Etxeberría & Ricardo Etxepare (CNRS - IKER, Bayonne)
Syntagmes de mesure et comptage en basque / Measure phrases and 
counting in Basque

Ce travail a comme but d'analyser des points de vue sémantique et 
syntaxique une alternance dans la présence d'accord plurielle avec les 
quantifieurs faibles en Basque. Le phénomène est représenté par le pair 
minimal en (1):

(1)	a. Bezero asko       sartu dira     gaur
	   client   beacoup entré aux-pl aujourd'hui
	"Beacoup de clients sont entrés aujourd'hui"
	b. Bezero asko        sartu  da       gaur
	    client beaucoup entré aux.sg aujourd'hui
	"Beacoup de clients sont entrés aujourd'hui"

En dépit de l'apparente optionalité des formes en (1a, b), les deux 
variantes montrent des différences sémantiques notables: les formes 
sans accord sont sensibles au type de prédicat avec lequel ils se 
combinent, et ils ont une interprétation distributive forte. De ce 
point de vue, ils se comportent comme les quantifieurs typiques des 
structures de topicalisation scindée (Nakanishi, 2004, 2007). Pourtant, 
l'alternance en accord ne s´étend pas aux quantifieurs cardinaux (un, 
deux, trois,…), qui s'accordent toujours en nombre. En ce sens, elle 
est semblable aux cas de quantification à distance analysés 
originellement par Obenauer (1983). Contrairement à tout ces cas, les 
expressions quantifiées en Basque sont clairement des arguments, et non 
des "quantifieurs flottants". Le phénomène semble exclusif des 
quantifieurs dites "vagues", qui en Basque peuvent se combiner avec des 
termes de masse comme avec des noms comptables, et peuvent fonctionner 
aussi comme des adverbes de quantification. En ce sens, le phénomène 
touche ce que Doetjes (1997) appelle les Quantifieurs de Dégrée (Degree 
Quantifiers). Nous proposons que les cas en (1b) représentent 
conceptuellement des mesures, et nous proposons une structure des 
phrases nominales plus fine que celle qui a été proposé récemment par 
Borer (2005). Nous étudions plusieurs conséquences qui se dégagent de 
ce propos.

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