s=?iso-8859-1?Q?=E9minaire_?=LLL "le document sonore" : Nathalie Mallet-Poujol - 20 juin 2013 - 14h - BnF

Caroline Cance caroline.cance at UNIV-ORLEANS.FR
Wed Jun 5 08:48:10 UTC 2013


Annonce du Laboratoire Ligérien de Linguistique (LLL / UMR 7270 Université d'Orléans - Université de Tours - BnF - CNRS)

Prochaine séance du séminaire "Le document sonore " (http://sonore.hypotheses.org/) organisé par le LLL , en partenariat avec le TGE Adonis et le Département de l’Audiovisuel de la Bibliothèque nationale de France

Nathalie Mallet-Poujol (ERCIM - Montpellier 1)

La diffusion de témoignages oraux au risque des poursuites pour apologie ou provocation

le jeudi 20 juin de 14 heures à 16 heures

Cette séance sera exceptionnellement accueillie à la BnF 
Hall Est, quai François Mauriac -- 
Paris, 13e arrondissement
en salle 70
(entrée par le Hall Ouest en raison de travaux)


Présentation générale :
A l’occasion du travail autour des questions juridiques et éthiques engagé par l’IRCOM (Infrastructure de Recherche Corpus Oraux et Multimodaux) en lien avec les consortiums « Corpus écrits » et « CAHIER » (Corpus d’Auteurs pour les Humanités : Informatisation, Edition, Recherche),

dans le cadre du séminaire « le Document sonore » organisé par le LLL (UMR 7270 – Universités d’Orléans & Tours – BnF – CNRS) en partenariat avec le Département de l’Audiovisuel de la Bibliothèque nationale de France,

Nathalie Mallet-Poujol (ERCIM – Montpellier 1) présentera une communication centrée sur la question du « témoin » appréhendée dans son statut juridique, en particulier à partir de l’usage de la citation dans des contextes délictueux.

A l’occasion de cette rencontre seront évoquées les recherches effectuées par le CECOJI (CNRS – Université de Poitiers) et l’ERCIM, avec la participation des collègues impliquées dans cette action, afin de permettre un échange ouvert avec l’assistance.

Résumé de la conférence :
La collecte de témoignages oraux s’apparente parfois à de la fabrique de contenus répréhensibles, susceptibles d’engager la responsabilité de ceux qui les exploiteraient et les diffuseraient. En effet, les propos des témoins, ainsi collectés puis diffusés, peuvent s’avérer préjudiciables à autrui, soit sur le fondement de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, soit sur le fondement du droit commun, civil ou pénal. L’analyse est compliquée par le fait que l’on est en présence de trois protagonistes susceptibles d’être poursuivis. Est évidemment sur la sellette le témoin ou personne qui fait acte de mémoire. Suit le chercheur, personne qui  recueille  puis exploite intellectuellement le témoignage. Vient enfin la personne du directeur de la publication de presse ou de l’éditeur, qui publie le fruit de ces témoignages sur des supports papiers traditionnels, audiovisuels ou électroniques. La présente conférence évoquera la façon dont la justice appréhende leurs responsabilités respectives, dans des hypothèses où les propos relèvent de l’apologie ou de la provocation à des crimes ou délits.

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