28.3741, Calls: Gen Ling, Socioling/Canada

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Tue Sep 12 16:44:14 UTC 2017


LINGUIST List: Vol-28-3741. Tue Sep 12 2017. ISSN: 1069 - 4875.

Subject: 28.3741, Calls: Gen Ling, Socioling/Canada

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Editor for this issue: Sarah Robinson <srobinson at linguistlist.org>
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Date: Tue, 12 Sep 2017 12:44:07
From: Mireille Elchacar [mireille.elchacar at usherbrooke.ca]
Subject: A-t-on encore peur des anglicismes? Colloque sur la perception actuelle des anglicismes au Québec et dans l’espace francophone

 
Full Title: A-t-on encore peur des anglicismes? Colloque sur la perception actuelle des anglicismes au Québec et dans l’espace francophone 

Date: 24-May-2018 - 25-May-2018
Location: Sherbrooke, Québec, Canada 
Contact Person: Mireille Elchacar
Meeting Email: mireille.elchacar at usherbrooke.ca
Web Site: http://anglicismesquebec.evenement.usherbrooke.ca/ 

Linguistic Field(s): General Linguistics; Sociolinguistics 

Subject Language(s): French (fra)

Language Family(ies): Romance 

Call Deadline: 31-Oct-2017 

Meeting Description:

Dès le milieu du 19e siècle, l'anglicisme a été identifié par les lettrés
québécois comme la principale menace à la survie du fait français en Amérique
du Nord. Ceux-ci ont dès lors publié des recueils de correction, des
chroniques linguistiques, et les organismes privés, remplacés en 1961 par
l'Office de la langue française, ont proposé sans relâche des francisations
possibles pour des emprunts toujours nouveaux. En raison de sa situation
historique et géopolitique particulière, le Québec a d'ailleurs longtemps été
perçu, pour le meilleur ou pour le pire, comme le champion de la résistance à
l'anglais dans la francophonie.

En 1999, la linguiste Chantal Bouchard écrivait : « il se peut que les
transformations sociales récentes finissent par atténuer quelque peu
l'hypersensibilité à l'anglicisme lexical qui caractérise encore aujourd'hui
les Québécois ». Près de 20 ans après cette supposition, qu'en est-il
exactement, pour tous les types d'anglicismes? L'omniprésence d'Internet et
des médias sociaux, la naissance des dictionnaires collaboratifs plus
descriptifs que normatifs, la valorisation toujours importante de l'anglais et
la libéralisation des discours (artistiques, journalistiques, publicitaires et
autres) ont-ils
changé l'acceptation des anglicismes? Le discours envers ceux-ci s'est-il
adouci ou sont-ils encore généralement synonymes de « fautes » au Québec?

En janvier 2017, l'Office québécois de la langue française assouplissait sa
politique relative aux emprunts pour se conformer davantage à leur
légitimation dans l'espace public. Cette position plus accueillante par
rapport aux anglicismes est-elle mesurable dans les journaux, dans les
chroniques de langage, dans les blogues portant sur la langue? Les ouvrages de
référence vont-ils dans le même sens? L'école doit-elle se réajuster en
conséquence? Et qu'en est-il des professionnels et professionnelles de la
langue (rédaction, révision, traduction)? Les francophones de l'extérieur du
Québec partagent-ils les mêmes questionnements, que ce soit en Acadie ou
ailleurs dans la francophonie?

La question de l'anglicisme est omniprésente au Québec, et bien que peu de
colloques y aient été entièrement consacrés, le sujet revient périodiquement
dans les intérêts des chercheurs, autant étudiants que professionnels, sans
qu'un portrait clair de la question ne semble émerger. La perception des
anglicismes par les différents acteurs sociaux est en effet en constante
mutation. L'objectif de ce colloque n'est pas de prendre position, mais
d'évaluer le rôle de chacun de ces acteurs et leur rapport, ainsi que de celui
des locuteurs, au phénomène de l'emprunt à l'anglais en 2018.


Call for Papers:

Si vous désirez présenter une communication au colloque, veuillez envoyer
votre
proposition, d'un maximum de 500 mots (excluant les références
bibliographiques), d'ici le 31 octobre 2017, à
mireille.elchacar at usherbrooke.ca
et à nadine.vincent at usherbrooke.ca.

- La durée des présentations sera de 20 minutes (suivies d'une période de
discussion de 10 minutes).

- Les propositions de communication seront soumises à l'évaluation de deux
membres du comité scientifique.

- Langue du colloque : le français.




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