Faits de Langues-Formes nominalisées du verbe, fin 1 0 juillet
Clara Romero
ulysse21fr at YAHOO.FR
Tue Jun 27 11:08:20 UTC 2006
De: Reza Mir-Sami <Reza.Mir-Samii at univ-lemans.fr>
2ème Appel à communication : n° 30 de la revue "Faits de Langues"
A la demande de certains collègues, le Comité de rédaction a décidé d'accorder un délai supplémentaire.
Ces nouvelles dates ainsi que l'argumentaire sont également disponibles sur le site de la revue http://lettres.univ-lemans.fr/fdl/accueil/fdl.htm
*Calendrier :*
o *10 juillet 2006 *: date limite pour l’argumentaire (1 page maximum avec : option théorique, 2 ou 3 exemples illustratifs, quelques indications bibliographiques)* à envoyer en document Word à Reza.Mir-Samii at univ-lemans.fr <mailto:Reza.Mir-Samii at univ-lemans.fr>
o 20 juillet 2006 : Réponse aux argumentaires par le CR de FDL
o 10 septembre 2006 : date limite pour l’envoi du *Texte provisoire pour l’organisation du mini-colloque (10-15 pages) *
o 10 octobre 2006 : envoi aux participants des commentaires du CR de FDL sur les articles, en vue de l’organisation du mini-colloque
o vendredi 24 novembre 2006 : mini-colloque réunissant les participants au numéro ainsi que le Comité de Rédaction pour une discussion collective
o 15 février 2007 : version définitive des textes pour la publication
o 15 février-1er juin 2007 : ultime révision des articles
o Publication : octobre 2007
*Les formes nominalisées du verbe dans les langues*
De nombreux travaux ont porté sur l’opposition verbo-nominale dans les langues. Mais l’on s’est peu intéressé à un phénomène qui se situe à l’intersection entre ces deux catégories : celui des formes nominalisées du verbe.
Selon les approches théoriques et selon les faits rencontrés dans les langues, on se fonde en effet, tout en retenant pour les justifier des critères morphologiques, soit sur l’appartenance à une classe lexicale, soit sur la fonction des constituants syntaxiques.
Mais l'opposition verbo-nominale morphologiquement marquée ne se retrouve pas dans toutes les langues :
o soit que le passage de verbe à nom reprenne, selon les langues, certaines des marques propres au nom ou propres au verbe (/cf./ entre autres noms primaires / noms dérivés, et formes nominalisées)
o soit qu’elle ne soit pas fondée sur ces oppositions parce que le verbe est invariable
o soit encore parce que la forme dite "infinitif" n'existe pas.
Partant de là, le présent volume se propose de mettre en avant les propriétés des langues qui ne présentent pas l’opposition verbe/nom, en les confrontant aux propriétés des langues qui ont la possibilité de nominaliser les verbes, sans tomber ni dans la circularité, ni dans la tentation de projeter nos habitudes d'analyse des langues indo-européennes.
Pour ce faire, nous nous proposons de nous interroger sur les faits suivants :
o La tripartition observée dans la majorité des langues indo-européennes (infinitif, participe, gérondif) se retrouve-t-elle ailleurs? Et si oui, sous quelles formes ?
o La forme X analysée est-elle, au départ, une forme nominale qui est verbalisée puis renominalisée, ou bien est-ce une forme verbale qui est, au départ une forme verbale, qui est ensuite nominalisée?
o Sur quels critères (morphologique, syntaxique, sémantique) peut-on se fonder pour distinguer une forme nominalisée d'une forme nominale? En particulier, qu'en est-il des emprunts qui se trouvent intégrés dans une catégorie et sur quels critères le sont-ils ?
o Quelles sont les contraintes morphologiques et quelles sont les conditions d'emploi de chacune des deux formes : nominales et nominalisées (positions / fonctions / types de phrase…)?
o Existe-il des alternances (des commutations possibles) entre ces formes? Ou bien quelles sont les autres formes de supplétisme ?
o Quelle est la légitimité, selon les langues, d’inclure les formes nominalisées dans des classes d'équivalence syntaxique fixes : nominale, adjectivale, adverbiale?
o Quel que soit leur statut syntaxique, ces formes nominalisées conservent-elles certaines des propriétés du verbe? (/cf./ relations actancielles, négation, modalité, modification par adverbe…)
o L'aspect, la voix, la deixis temporelle et personnelle et la pluralisation peuvent-ils être des critères définitoires d’une forme nominalisée?
o Quel éclairage pourrait apporter les nouvelles approches en psychopathologie?
Cet appel est disponible également sur le site de la revue à l'adresse suivante : http://lettres.univ-lemans.fr/fdl
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