conférence de John Goldsmith le 7 mai

[aroui@tiscali.co.uk]

L'UMR 7023 a le plaisir de vous convier, dans le cadre des séances de 
son séminaire,

le lundi 7 mai
10h00-12h00, Université Paris VIII, 2, rue de la liberté, 93200 Saint-
Denis (métro Saint-Denis Université, ligne 13), bâtiment D, salle D 
143,

à une conférence de John Goldsmith (Université de Chicago)

intitulée

« Towards a new empiricism » / « Vers un nouvel empirisme »

Résumé / abstract :

The 17th century debate between the empiricists and the rationalists 
was a disagreement between friends?between colleagues who were jointly 
fighting for science and against Scholasticism. Empiricism has 
traditionally favored quantitative theories of evidence, and attempted 
to reinterpret kinds of knowledge that do not require evidence (such as 
mathematics) in such a way that they can be seen as developments of 
logic rather than empirical science. Rationalists and empiricists have 
both sought simplicity in scientific description: rationalists have 
accounted for this on the basis of the nature of the human mind, while 
empiricists have attempted to find an account that lies outside of the 
accidental structure of the mind. In recent years, some kinds of 
Bayesian analyses have succeeded in pushing the empiricist program 
forward, notably approaches employing Minimum Description Length 
analysis (Rissanen 1989). In this framework, the algorithmic complexity 
of a grammar can be calculated, in ways very similar to those of the 
Logical Structure of Linguistic Theory (Chomsky 1955), and used as the 
basis for a probability distribution over grammars. It then becomes 
possible to give an abstract, but empiricist, definition of the best 
analysis of a finite set of linguistic data. We will sketch how this 
can be done, and how its results can be computationally implemented, 
illustrated by a computer program that learns morphological structure 
automatically.   

Le débat du 17e siècle entre les empiristes et les rationalistes était 
une dispute entre collègues/entre deux groupes qui se battaient 
ensemble pour la science et contre la scholastique. Tout au long de son 
histoire, l’empirisme a poursuivi le développement des théories 
quantitatives de données et d’observations,  telle que la théorie des 
probabilités. Rationalistes et empiristes ont de la même façon été à la 
quête de la simplicité dans la description scientifique : les 
rationalistes en trouvent la base dans la nature de l’esprit humain, 
tandis que les empiristes ont essayé de trouver une explication hors de 
la structure accidentelle de l’esprit humain. Depuis quelques années, 
les approches bayésiennes ont fait progresser ce projet empiriste, 
notamment dans le cadre de Minimum Description Length (Rissanen 1989). 
Dans cette optique, la complexité algorithmique d’une grammaire peut 
être calculée d’une façon qui ressemble à celle de la Logical Structure 
of Linguistic Theory (Chomsky 1955), et ensuite utilisée afin d’établir 
une distribution probabiliste de l’ensemble de grammaires. Ceci permet 
la définition abstraite mais empiriste de la meilleur analyse d’un 
ensemble de données linguistiques. Nous montrerons comment cela peut 
être fait en principe, et montrerons une implémentation 
computationnelle qui apprend la structure morphologique d’une langue 
naturelle automatiquement.






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