conf érence Schimke & Colonna à Paris le 5 octobre(cette fois avec la date dans le corps du message)
AROUI Jean-Louis
aroui at UNIV-PARIS8.FR
Fri Sep 25 21:12:10 UTC 2009
L'UMR 7023 a le plaisir de vous convier, dans le cadre des séances de son
séminaire (http://www.umr7023.cnrs.fr/spip.php?article667),
le lundi 5 octobre 2009
10h00-12h00,
C.N.R.S., 59 rue Pouchet, 75017 Paris (métros : Guy Moquet ou Brochant, ligne
13), salle 159
à une conférence de Sarah Schimke (UMR 7023) & Saveria Colonna (Université
Paris VIII)
intitulée
« Le rôle de la structure informationnelle dans la résolution d'anaphores »
Résumé :
Une question centrale pour les études psycholinguistiques sur la compréhension
du discours est de déterminer comment les marques linguistiques, comme les
anaphores, permettent au locuteur d’établir les liens entre les différentes
entités du discours. Le traitement d’une anaphore implique de trouver un
antécédent et le plus souvent, plusieurs antécédents sont disponibles.
Quelles sont les stratégies mises en œuvre pour déterminer l’antécédent d’une
expression anaphorique ? Ces stratégies dépendent-elles des propriétés de la
langue du locuteur ? Pour répondre à ces questions, nous nous intéressons au
cas d’un pronom anaphorique ambigu tel que « il » dans « Pierre a frappé Jean
quand il était jeune ». Alors qu’en allemand, on observe que le pronom ambigu
est préférentiellement relié au premier référent mentionné et sujet de la
proposition principale ; en français, il est préférentiellement relié au
second référent et objet (Hemforth et al., 2005). Afin de mieux comprendre
cette différence inter-langue, nous avons conduit une série de questionnaires
ainsi que des expériences utilisant le paradigme du monde visuel
(enregistrement des mouvements oculaires) en français et en allemand, variant
différents facteurs susceptibles d’influencer le processus de résolution. Les
résultats montrent que certains facteurs, notamment le rôle syntaxique des
antécédents, n’ont pas le même effet à travers les langues. En revanche,
l’effet de la structure informationnelle va dans le même sens dans les deux
langues étudiées : les antécédents topicalisés sont préférés aux antécédents
focusés. De plus, nos premières études avec des enfants suggèrent que
certaines des préférences observées se retrouvent dès 4 ans.
--
Jean-Louis AROUI
Université Paris 8
UFR des Sciences du Langage
2, rue de la liberté
93200 Saint-Denis
FRANCE
http://www.umr7023.cnrs.fr/spip.php?rubrique77
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