Soutenance de th=?iso-8859-1?Q?=E8se_?=- 4/12/12
gwendoline_fox
gwendoline.fox26 at GMAIL.COM
Sun Nov 25 17:16:16 UTC 2012
Bonjour,
J'ai le plaisir de vous inviter à la soutenance de ma thèse intitulée "L'acquisition des modifieurs nominaux : le cas de l'adjectif du français".
La soutenance aura lieu le mardi 4 décembre 2012 à 14h00, en Sorbonne dans la salle Bourjac (Galerie Rollin - 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris). Vous êtes également chaleureusement conviés au pot qui suivra la soutenance (à partir de 17h30) au Bistro 1, au 4 rue de l'Ecole de Médecine.
Bien cordialement,
Gwendoline Fox
Membres du jury :
Madame Harriet JISA, Professeur, Université Lyon 2 (rapporteur),
Madame Elena LIEVEN, Professeur, University of Manchester, Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology, Leipzig
Madame Michèle NOAILLY, Professeur Émérite, Université de Bretagne (rapporteur)
Madame Anne SALAZAR ORVIG, Professeur, Université Paris 3 (co-directrice de thèse)
Madame Pollet SAMVELIAN, Professeur, Université Paris 3 (co-directrice de thèse)
Résumé :
Acquérir l'adjectif épithète pose deux problèmes majeurs en français. D'abord, l'adjectif dénote une propriété à propos d'un nom, les enfants doivent donc pouvoir concevoir un objet comme un tout et comme un ensemble de propriétés pour manier un SN avec épithète. Ensuite, l'alternance est un trait définitoire de l'adjectif du français, mais son placement n'est pas aléatoire et les contraintes en jeu sont multiples et d'ordre tendanciel. De plus, bien que les locuteurs connaissent cette possibilité, ils optent plutôt pour un placement fixe en usage. Ces faits nous ont amenée à nous demander si l'input permet à l'enfant de se construire la notion d'adjectif épithète sans avoir recours à des connaissances langagières innées.
Pour y répondre, nous proposons une étude comparant les usages de trois enfants à ceux de leur famille à deux temps de leur acquisition (T1: 3 ;8, T2 : 4 ;6). Nous étudions quatre aspects de l'usage de l'épithète (lexique, placement, combinaison avec d'autres modifieurs ou un dépendant adjectival) et nous confrontons l'adjectif aux autres modifieurs nominaux. Ces phénomènes montrent tous la même évolution. À T1, les enfants emploient la construction la plus fréquente des adultes, avec un fort degré de spécificité lexicale. À T2, d'autres constructions émergent selon leur ordre de fréquence chez les adultes. Le lexique de la construction de T1 s'est en outre élargi dans le champ de la classe sémantique des usages de T1. Les enfants montrent ainsi une sensibilité aux informations quantitatives et une abstraction graduelle des structures par analogie sémantique, qui plaident pour une construction progressive de la notion d'adjectif épithète à partir de l'input.
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