LL-L: "Etymology" LOWLANDS-L, 26.NOV.1999 (03) [E/French]

Lowlands-L Administrator sassisch at yahoo.com
Sat Nov 27 05:16:57 UTC 1999


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 L O W L A N D S - L * 26.NOV.1999 (03) * ISSN 189-5582 * LCSN 96-4226
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 A=Afrikaans, Ap=Appalachean, D=Dutch, E=English, F=Frisian, L=Limburgish
 LS=Low Saxon (Low German), S=Scots, Sh=Shetlandic
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Sorry. I sent this issue out under the wrong header "Scots." Please reply to
"Etymology" if you respond to it.  Thanks, and apologies.  RFH

====

From: Roger P. G. Thijs [roger.thijs at village.uunet.be]
Subject: dies - day - di - dag Tag

Could it be due to (low?) Germanic influence that the "di" in the names of
the days in French, lundi, mardi... etc. became a suffix, where the latin
"dies" originally preceded the name, as it still does in catalan and in old
walloon (up to the end of last century)?
Since the stuff below is in romance languages anyhow, I added a typical
French reaction against giving some space to regional languages, in the
spirit of respect for the republic et for universal (French) free thinking.
The text (quoted in French) was subject of discussion in the occitan
language list "list-oc" this week.

Regards,
Roger

--- quoting from some messages from the "viker" list (in walloon language):
From: Lorint HENDSCHEL <LorintHendschel at skynet.be>
........
I gn aveut, è walon, djusk' å cminçmint di ci siéke ci (èt asteure?) des nos
di djoûs ki ravizèt fwaert les nos catalans:

walon                   catalan
-----                   -------

deûlon                  dilluns
deûmår                  dimarts
deûmièk/dimièk          dimecres
deûyou                  dijous
deûvêre                 divendres
(semdi)                 dissabte
dîmegne/dîmin(ce)       diumenge
....;
Çu ki li walon èt li catalan ont è comon, vêci, c' est ki li latén "di-"
vént
pa dvant, adon k' è francès ou è walon d' enut, i vént po drî: londi, mårdi,
djûdi... (a pus ki dins "dîmegne").
--- endquote ----

--- a comment from within the very same list --- quote ---
From: "Alain Dawson" <adawson at ardnpc.org>
(Pardon d'écrire en français, mais je n'ai pas encore fini mon Assimil
wallon. Quant au moldave, ce sera pour une autre fois.)
L'ancien picard avait également des formes "inversées" du type diluns,
dimars, divenres (le di- initial pouvant aussi se présenter sous la forme
de-), là où le picard moderne a la série lundi, mardi, mékerdi, juedi,
verdi, semdi (il est curieux que l' "inversion" se soit maintenue dans pic.
diménche, fr. dimanche, wal. dimegne, non ?). Après vérification, ces formes
anciennes ne sont pas attestées en moyen picard (glossaire de R. Debrie +
étude de Flutre), ni a fortiori en picard moderne.
--- end quote ---

--- quoting from list-oc ---

De que vos far reagir ...

> From: "FREE Denislibrepenseur" <Denislibrepenseur at free.fr>
> Newsgroups: fr.soc.divers
> Subject: Appel aux citoyens
> Message-ID: <4gy_3.243$3d6.1313854 at nnrp2.proxad.net>
> Date: Tue, 23 Nov 1999 15:19:28 GMT
> Organization: Guest of ProXad - France
>
> JE VOUS INVITE VIVEMENT A LIRE CE QUI SUIT, C'EST LONG MAIS C'EST
IMPORTANT.
> VOUS POUVEZ PRENDRE CONTACT AVEC MOI Denislibrepenseur at free.fr
> POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS
> OU VOUS DIRIGER VERS http://www.multimania.com/librepensee
>
> Manifestation nationale le Samedi 11 décembre 1999 à 16H
> de la Nation à la République
>
> Pour la défense de l'unité
> et de l'indivisibilité de la République,
> de la démocratie et de la laïcité
>
> A l'initiative de la Fédération nationale de la Libre Pensée, réunie en
> Congrès national à Saint-jean-de-Moirans du 26 au 28 août 1999, les
> militants, les laïques, les républicains, les démocrates et les
associations
> soussignés décident de s'adresser aux citoyens de ce pays.
>
> L'unité de la République est menacée.
>
> Le 7 mai 1999, le Gouvernement a signé la Charte européenne des langues
> régionales et minoritaires, élaborée par le Conseil de l'Europe qui, dans
la
> droite ligne des diverses institutions européennes, entend promouvoir une
> Europe des régions, remettant ainsi en cause la souveraineté des
> Etats-Nations.
>
> En mettant sur le même plan la langue française, langue de la Nation puis
de
> la République, et les langues régionales, idiomes et patois, dont nous ne
> sommes nullement adversaires, cette Charte - et chacun des trente-neuf
> articles signés - engage un processus visant à la transformation profonde
de
> la vie administrative, sociale, scolaire, judiciaire et culturelle de ce
> pays. Ainsi, la fin de la partie III de cette Charte préconise des
> dispositions qui ne sont applicables que dans les zones reconnues
> " comme territoire d'expression " , créant ainsi des espaces
> communautaristes, disloquant l'unité de la République.
>
> La légitime affirmation des pratiques culturelles ne saurait servir de
> prétexte à une différenciation des droits, voire à une restauration des
> féodalités culturelles, car la revendication culturelle sert alors d'alibi
à
> une régression politique. L'institutionnalisation des langues régionales
> est un prétexte pour bouleverser toute l'architecture de la société.
>
> Ainsi, un conseil régional a mis comme condition à l'acquisition d'un "
> chèque d'insertion " le fait d'être né en Bretagne ou d'y résider depuis
> plus de deux ans. Se multiplient également des revendications
régionalistes
> particulières : réunification de la Normandie, rattachement de la
> Loire-Atlantique à la Bretagne, création d'un département basque,
> unification des deux départements de la Savoie et de la Haute-Savoie. Le
> contre-modèle de la République et de la démocratie se dessine chaque jour
> davantage.
>
> Contre tout l'acquis de la Révolution française, qui avait répondu
> positivement à la demande des cahiers de doléances réclamant une langue
> commune pour se " comprendre " cette Charte du Conseil de l'Europe
constitue
> un retour en arrière, par rapport à 1789, mais même à l'édit de
> Villers-Cotterets (1539) qui avait fait du français la langue
> administrative.
>
> Cette Charte prévoit donc que les principaux textes de lois et actes
> juridiques pourront être rédigés dans les langues régionales. Or
> l'égalité des citoyens devant la loi impose que celle-ci soit écrite
> et diffusée dans la langue commune, pour qu'elle soit comprise par
> tous. En transcrivant les lois et les codes juridiques en langues
> régionales, elle risque d'ouvrir la voie à une dérive
> jurisprudentielle du droit : comme dans les pays anglo-saxons, les
> groupes de pression locaux peuvent alors prendre facilement prétexte
> des " particularités locales " supposées, pour mettre en cause l'unité
> de la loi républicaine.
>
> Un modèle antirépublicain
>
> Cette Charte s'inspire d'un modèle de société contraire à l'unité de
> la République. Ce modèle est celui de la construction communautaire
> de l'Union européenne. Depuis des décennies est menée une politique
> qui vise à faire des régions les piliers de la société, où les droits
> seraient différents d'une région à l'autre, remettant en cause "
> l'exception française " et la notion même de citoyenneté.
>
> Ainsi se met en place une inégalité tant de droit que de fait dans les
> domaines de la santé, de l'éducation, de l'emploi, de la justice et de
> la culture. De plus en plus de pouvoirs et de décisions sont
> transférés aux régions et à leur superstructure : l'Union européenne.
> Dès lors est bafoué l'article 3 de la Déclaration des droits de 1 789
> qui stipule : " Le principe de toute souveraineté réside
> essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut
> exercer d'autorité qui n'en émane expressément ".
>
> Désormais la conception de l'organisation de la République est remise
> en cause. Ainsi, l'organe La Lettre de l'Education peut-il écrire
> récemment : " il faut noter... que la stratification d'échelons
> aujourd'hui est lourde : commune, pays (ou bassin), département,
> région (ou académie), nation, Europe. Le sens de l'histoire veut que
> l'un d'entre eux dépérisse et ce sera le département. Les strates
> émergentes sont aujourd'hui l'intercommunalité, la région et l'Europe
> ". La Nation (l'idée), la République (la forme), le département
> (l'organisation), tout l'héritage de la Révolution française devra
> ainsi disparaître.
>
> L'égalité en droits des citoyens est remise en cause
>
> Cette Charte incite, par ailleurs, au recrutement de certains
> fonctionnaires sur la base du parler local, contrairement à toute la
> tradition républicaine d'égalité pour les emplois publics, garantie
> notamment par les différents statuts de la Fonction publique. On en a
> vu un exemple récent : le conseil régional de Bretagne publie des
> offres d'emploi pour ceux qui parlent le breton, incitant ainsi à la "
> préférence régionale ".
>
> Elle remet en cause la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen
> du 26 août 1789 " Article 6 : La loi est l'expression de la volonté
> générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement,
> ou par leurs représentants, à sa formation. Elle doit être la même
> pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les
> citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes
> dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans
> autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents ".
>
> Le communautarisme contre la démocratie
>
> Au-delà des précautions d'annonce du gouvernement, et contrairement
> aux affirmations présentant cette Charte comme un progrès culturel,
> répondant à des aspirations légitimes, il s'agit d'une politique
> officialisant le communautarisme dans la République, ouvrant la voie
> au démantèlement du service public. Aux citoyens libres et égaux en
> droits sur l'ensemble du territoire de la République, on tend à
> substituer un ensemble de régions et de communautés où le
> différentialisme sera la règle d'or.
>
> La démocratie est consubstantielle à la République, elle en est le
> contenu assurant l'égalité en droit des citoyens, notamment fondée par
> les grandes lois scolaires (1 881, 1882, 1886), celles sur la liberté
> syndicale (1884), sur l'organisation des communes (1884), sur la
> presse (1 886), sur la liberté d'association (1 901), la liberté de
> conscience étant garantie par la séparation des Eglises et de l'Etat
> (1905). Remettre en cause l'indivisibilité de la République, c'est
> ouvrir une brèche contre ces lois fondamentales.
>
> Rappelons que même le Conseil constitutionnel, le 15 juin 1999,
> analysait cette Charte comme contraire au principe d'égalité et de
> nature à favoriser le communautarisme. Il allait jusqu'à la déclarer
> inconstitutionnelle. Depuis, émanant de divers horizons politiques,
> sont annoncées des propositions de lois révisant la constitution de la
> Cinquième République, pour permettre la ratification de cette Charte
> européenne.
>
> En 1958, à l'appel notamment de la Libre Pensée, de nombreux citoyens
> ont voté contre cette Constitution, la considérant comme
> antidémocratique. Une majorité a voté pour. Aujourd'hui, nous
> dénonçons ces projets de révision qui inscrivent officiellement la
> Charte européenne comme un instrument contre l'unité de la République
> et de la Nation.
>
> L'Ecole laïque en danger.
>
> Depuis des décennies se succèdent des réformes visant à disloquer le
> caractère national de l'institution scolaire de la République. Ainsi,
> sous prétexte d'adaptation aux conditions particulières, on glisse de
> la différenciation de méthodes à celles des programmes, consacrant
> ainsi une inégalité qu'on prétend pourtant combattre. Ce
> différentialisme pédagogique risque de détruire à terme l'unité de
> références communes qui est le socle critique et culturel de la
> citoyenneté. Dans un autre ordre d'idées, la différenciation accrue
> des statuts des enseignants met à mal l'unité de l'Ecole publique,
> tendant à la banaliser, voire à la régler sur le modèle des écoles
> privées.
>
> L'enseignement en langues régionales, et non pas des langues
> régionales, accentuera les différenciations d'une région à l'autre,
> accentuant les particularismes locaux et débouchant inéluctablement
> sur la balkanisation de la société.
>
> C'est le caractère émancipateur et universel de l'Instruction publique
> qui est visé, puisqu'il ne doit plus y avoir de différence entre les
> différents réseaux d'éducation. C'est pourquoi s'accroissent les
> financements publics pour l'enseignement privé, conformément à une
> déclaration du Parlement européen : " La sauvegarde du droit à la
> liberté de l'éducation et de l'instruction implique l'obligation, pour
> les Etats membres, de rendre possible, également sur le plan
> financier, l'exercice pratique de ce droit. "
>
> Le Premier ministre s'est prononcé en faveur d'un statut public de
> l'école bretonne Diwan. Il n'est pas opposé à étendre cette
> disposition à " d'autres associations poursuivant le même objectif
> pédagogique ". C'est dans cette droite ligne que le conseil régional
> de Bretagne vient de décider de financer, sur les fonds publics, ces
> mêmes écoles Diwan. Nous dénonçons cette violation de la laïcité,
> laquelle est garante de l'unité de la République. C'est pourquoi nous
> restons fidèles au principe républicain : " A Ecole publique : fonds
> publics; à écoles privées : fonds privés ".
>
> La laïcité menacée
>
> En 1996, le représentant du Vatican réclamait que " le statut
> d'Alsace-Moselle soit étendu aux autres régions à forte dimension
> spirituelle " . Les déclarations et prises de positions ecclésiales se
> multiplient, revendiquant pour les religions " un nouveau statut
> public ", exigeant d'être officiellement consultées, affirmant que la
> laïcité " à la française " n'étant pas un principe universel, nous
> devrions accepter ce qui se pratique ailleurs au nom de
> l'harmonisation européenne.
>
> Le président de la Commission européenne, Romano Prodi, s'exprimant
> devant le Parlement européen le 4 mai 1999, affirme que " les succès
> de l'Union européenne sont dus à l'héritage de la culture humaniste et
> de la culture chrétienne et au développement de l'esprit religieux
> ". La commission sociale de l'épiscopat catholique déclare, le 23 mars
> 1999, que " la démocratie pour être vivante, fera droit à ses
> références religieuses et philosophiques dans le débat public ".
>
> Sous couvert " d'harmonisation européenne ", c'est toujours la même et
> ancienne tentation cléricale de régenter à nouveau les corps et les
> consciences.
>
> Rassembler les citoyens pour défendre l'unité de la République, la
> démocratie et la laïcité
>
> La Charte européenne, s'inscrivant dans une perspective de destruction
> des bases républicaines de la société, doit être combattue pour
> empêcher toute ratification. C'est pourquoi nous appelons ceux qui se
> reconnaissent dans cet appel à se regrouper et à agir ensemble, sous
> les formes qu'ils détermineront librement, pour faire obstacle à ce
> projet réactionnaire.
--
Mathias VAN DEN BOSSCHE

Groupe de Physique Theorique - IRSAMC
Universite Paul Sabatier
118 Rte de Narbonne
F-31062 Tolosa/Toulouse CEDEX 04

vdb at irsamc2.ups-tlse.fr
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fax  +33 (0) 561 556065

--- endquote from list-oc ----

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