LL-L: "Language policies" LOWLANDS-L, 21.FEB.2000 (02) [E/French/Occitan]

[Lowlands-L Administrator]

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 L O W L A N D S - L * 21.FEB.2000 (02) * ISSN 189-5582 * LCSN 96-4226
 Posting Address: <lowlands-l at listserv.linguistlist.org>
 Web Site: <http://www.geocities.com/~sassisch/rhahn//lowlands/>
 User's Manual: <http://www.lsoft.com/manuals/1.8c/userindex.html>
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 A=Afrikaans, Ap=Appalachean, D=Dutch, E=English, F=Frisian, L=Limburgish
 LS=Low Saxon (Low German), S=Scots, Sh=Shetlandic
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From: Roger P. G. Thijs [roger.thijs at village.uunet.be]
Subject: Language policies

Although there is no "associative" school in "Flemish/Dutch" in France, the
message below may be of some interest.

Associative school start in the natural language of the kids and gradually
include French, rather than having "French-only" from the very beginning.
The national union of teachers (SE-FEN) does not accept the French
government to recognize associative schools.

The mesage below is picked up from the occitan list (list-oc):
--- quote:
was: From: christine didier <christinedi at hotmail.com> To:
<list-oc at cco.asso.fr> Sent: Monday, February 21, 2000 2:15 PM Subject:
escolas associativas

Adiu a totes,
Sabi pas ont ne son las negociacions sus l'estatut de las escolas
associativas en lengas regionalas mas sabi que fan parlar. Ai trapat aquo
uei sus l'AFP.

La FEN contre l'intégration des écoles en langues régionales

   PARIS, 18 fév (AFP) - La Fédération de l'éducation nationale (FEN) s'est
prononcée vendredi contre les projets d'intégration des écoles associatives
en langue régionale dans le service public d'éducation.
   «Les intégrer en conservant leurs particularismes aurait pour
conséquences d'introduire dans le service public des dispositions
dérogatoires au service public lui même», dit-elle dans un communiqué.
   «La FEN ne peut accepter un fonctionnement à géométrie variable d'un
service public soumis à des groupes de pression linguistiques locaux ni à
des règles communautaristes», ajoute-t-elle.
   Déjà, le Syndicat des enseignants de la FEN, le SE, avait élevé
publiquement une protestation sur les mêmes bases.

Ecoles en langues régionales: Le SE-FEN inquiet des propositions de l'Etat

PARIS, 18 fév (AFP) - Le Syndicat des enseignants (SE-FEN) s'est inquiété
vendredi des propositions du ministère de l'Education nationale pour le
passage sous statut de droit public des écoles associatives en langues
régionales, actuellement sous statut privé et régies par la loi Debré de
1959.Ces propositions ont été soumises la semaine dernière, pour
discussions, aux écoles concernées (breton, basque, occitan, catalan et
alsacien), qui réclament depuis des années un tel statut.
   «C'est une brèche dans le service public», déclare le SE dans un
communiqué. «Le texte est émaillé de concessions majeures faites par le
gouvernement, et si les écoles associatives font la fine bouche, elles se
voient reconnaître leur caractère propre dans le service public, des
contenus particuliers, des instances spécifiques, des formations réservées»,
ajoute-t-il.
   Rejetant «cette intégration à la carte», le SE affirme en outre que cela
«ne peut que renforcer les tentatives séparatistes».
    Les écoles associatives en langues régionales pratiquent le système
d'immersion linguistique avec, en maternelle, des activités réalisées
exclusivement en langue régionale. Ensuite, le français est progressivement
introduit pour aboutir au bilinguisme.
   Réunies depuis quelques années en coordination, cinq associations gèrent
ces écoles laïques et gratuites. Elles scolarisent au total 6.000 élèves
dans 101 établissements: Diwan (breton, 1.996 élèves de la maternelle à la
terminale), Seaska (basque, 1.705 élèves de la maternelle à la terminale),
Calendretas (occitan, 1.522 élèves de la maternelle au collège),
Zweisprachigheit (alsacien, 544 élèves de la maternelle au collège) et La
Bressola (catalan, 229 élèves de maternelle et primaire).
--- endquote

Regards,
Roger

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