LL-L "Language politics" 2004.09.05 (02) [E/French]

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Sun Sep 5 17:34:23 UTC 2004


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L O W L A N D S - L * 05.SEP.2004 (02) * ISSN 189-5582 * LCSN 96-4226
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From: Roger Thijs, Euro-Support, Inc. <roger.thijs at euro-support.be>
Subject: Language politics

We see an increased interest and sympathy for regional languages in Western
Europe.
In a Paris private school one started with first (unsubsidized) year with
Diwan methodology (with immersion in Breton) for 15 pupils (see article
below).

Sorry for me being a bit sceptical about the promotion of regional
languages:
Isn't it all 50 - 100 years too late?

Regards,
Roger

A Paris, la première école Diwan hors de Bretagne
LE MONDE | 03.09.04 | 14h38

François Goulard, secrétaire d'Etat aux transports et à la mer et ancien
maire (UMP) de Vannes (Morbihan), a vécu, jeudi 2 septembre, une rentrée
scolaire particulière. Dans le 14e arrondissement de Paris, au 7 de la rue
du Moulin vert, il a assisté à l'ouverture de la première classe Diwan hors
de Bretagne.  Reçu avec enthousiasme - et en breton -, par Claude Nadeau,
présidente du comité de soutien de la nouvelle école, le secrétaire d'Etat a
avoué ne pas parler pas le breton, "en dehors de quelques expressions". "Je
suis d'une génération où le breton comme langue n'était pas utilisé dans la
vie courante", a-t-il ajouté.

Lors de la visite de cette maternelle de l'école associative, hors contrat
avec l'éducation nationale et qui accueille une quinzaine d'enfants, M.
Goulard a souligné à plusieurs reprises "la richesse que constitue
l'apprentissage du breton", qualifié d'"idée moderne qui permet l'ouverture
et l'échange". C'est en novembre 2002, que l'idée de cette école a germé.
Après avoir obtenu le soutien financier d'entreprise bretonnes comme
Glon-Sanders (Pontivy) ou Coopagri, et de particuliers, le dossier a été
bouclé en juillet.

PAS DE SUBVENTIONS

L'éducation nationale et la mairie de Paris n'ont pas participé Ã
l'aventure. "Nous n'avons pas demandé à la Mairie de subventions pour
l'école, mais nous comptions sur une aide pour l'installation de
l'établissement comme cela se passe en Bretagne", affirme Claude Nadeau,
musicienne québécoise de 29 ans. Bernard Coutel, directeur de cabinet d'Eric
Ferrand, adjoint chevènementiste au maire de Paris chargé de la vie
scolaire, affirme au Monde que "cet établissement étant une école privée
hors contrat, il n'est pas légalement possible d'attribuer une subvention
aussi bien pour les enseignants que pour les locaux". De son côté, le
ministre de l'éducation, François Fillon, a décliné l'invitation Ã
l'inauguration.

"L'ouverture, à Paris, du quarantième établissement de l'association Diwan
manifeste la vitalité et l'intérêt de l'apprentissage du breton. Par
l'immersion quotidienne, chaque enfant à la fin de la maternelle devient un
véritable bilingue. De plus, cet acquis facilite l'apprentissage de
nouvelles langues", soutient avec passion François Gaël Rios, coprésident de
Diwan. Les parents des 15 petits pionniers ont aussi la volonté de renouer
avec leurs racines : dans chaque couple, l'un des parents a des origines
bretonnes, l'autre vient d'autres régions françaises, aussi bien que du
Japon ou d'Ecosse...

François Goulard, visiblement heureux d'être dans ce coin de Paris un peu
breton, a reçu en fin de visite un pin's des mains de Jean-Yves Le Bras,
trésorier de l'association. On peut y lire : "Evit ur skol Diwan e Paris"
autrement dit "Pour une école Diwan à Paris". "Que de chemin parcouru depuis
vingt ans. C'est la première fois qu'un ministre se déplace pour l'ouverture
d'une école Diwan !", a lancé M. Le Bras.

Et pour que vive et se développe la langue bretonne, "cette chance pour la
France"selon elle, Claude Nadeau a transmis au secrétaire d'Etat aux
transports, cette fois ès qualité, un dossier pour l'instauration du
bilinguisme dans les trains en direction de la Bretagne. Partisane d'un
bilinguisme encouragé et non obligatoire, Mme Nadeau veut "casser des idées
reçues".

Dominique Buffier
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 04.09.04

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