Avis de soutenance de th èse

noaligtanguy noaligtanguy at GMAIL.COM
Sat Nov 28 13:03:10 UTC 2009


- Je vous prie de bien vouloir excuser par avance les éventuels
envois multiples -

Université Sorbonne Nouvelle Paris 3
ED 268 – Langage et langues : description, théorisation,
transmission

Avis de soutenance de thèse de doctorat



J'ai le plaisir de vous annoncer la soutenance de ma thèse
intitulée :

Les segments averbaux, unités syntaxiques de l'oral

qui aura lieu le lundi 7 décembre 2009 à 14h à la Maison de la
Recherche de l'Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, 4 rue des
Irlandais, 75005 Paris (derrière le Panthéon, côté Sud).
Accès : Métro : Monge (ligne 7), Cardinal Lemoine (ligne 10) –
RER B Luxembourg.


Direction : M. Pierre LE GOFFIC, Professeur à l'Université
Sorbonne Nouvelle Paris 3


Composition du jury :
M. Bernard COMBETTES, Professeur à l'Université de Nancy 2
M. José DEULOFEU, Professeur à l'Université de Provence
(Aix-Marseille 1)
Mme Florence LEFEUVRE, Maître de conférence habilitée à
diriger des recherches à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris
3
M. Pierre LE GOFFIC, Professeur à l'Université Sorbonne
Nouvelle Paris 3
M. Frédéric SABIO, Maître de conférence à
l'Université de Provence (Aix-Marseille 1)


La soutenance sera suivie d'un pot auquel vous êtes cordialement
invités.


Noalig Tanguy


Résumé

Différentes études sur de larges corpus oraux ont permis ces
dernières années de mettre en lumière des structures bien
particulières tout en élaborant différents modèles
articulés autour de nouvelles unités opératoires censées
remplacer avec efficacité la notion de phrase.
Nous pensons à l'inverse que la notion de phrase comme
prédication assortie d'une modalité énonciative peut
aisément être conservée pour traiter du français parlé,
à condition cependant d'être perçue en temps réel. La
phrase, désormais analysée en « noyau + affixes », est en
effet avant tout une unité de traitement et de production n'ayant
qu'une existence temporaire dans le flux de l'activité
productive et interprétative.
Ce postulat nous permettra d'expliquer certains phénomènes
averbaux typiques de l'oral comme les réalisations de
compléments différés, les répétitions, les
reformulations, les recatégorisations de prédicats en affixes.
Nous nous sommes donc intéressée plus particulièrement aux
différents fonctionnements des segments sans verbe dans un corpus
oral.
Un premier ensemble rassemble les segments sans verbe fonctionnant en
tant que phrases selon des degrés de prédicativité plus au
moins élevés : prédications averbales, prédications
interjectives et réalisations averbales d'une prédication
verbale implicite.
Cependant, pour de nombreux segments sans verbe, l'interprétation
est moins sûre et ces segments dits « flottants », en marge des
emplois canoniques, nous renvoient à la problématique de la
phrase. C'est par exemple le cas de compléments différés,
constituants averbaux oscillant entre trois pôles : éléments
intégrés, éléments détachés et éléments
autonomes.



Abstract

Over the last few years, various studies on large corpora in spoken
French have shed light on quite specific structures and have come up
with various patterns which resort to new operating units. These units
are alleged to efficiently replace the notion of sentence.
However, we have chosen to keep the word 'sentence', which we define as
the association of a predication and of an enunciative modality. We
therefore think that this definition needn't be replaced to analyse
spoken French, provided the segment under scrutiny is deciphered at the
time of its utterance.  In this study, we will consider that the
sentence is composed of a "nucleus plus affixes" and that it is
above all a means of analysis as well as a production unit which are
both temporary within the process of the productive and interpretative
activity.
This postulate will enable us to explain why some verbless structures
are only found in spoken French, such as the production of deferred
complements, repetitions, rewordings and the re-categorizing of
predicates into affixes.
We took special interest in the various functions performed by verbless
segments in a spoken French corpus.
A first subgroup includes verbless segments which work like sentences in
so far as they express various levels of predicability, such as verbless
predications, interjectional predications, or verbless realisations of
an implicit verbal predication.
Yet, this analysis does not seem to work when applied to many verbless
segments called floating segments since they do not correspond to the
canonical definitions of the sentence. We thus have to reconsider what a
sentence is, especially when we tackle postponed complements, or
verbless constituents which partake of the three following categories:
integrated elements, detached elements and autonomous elements.

-------------- next part --------------
An HTML attachment was scrubbed...
URL: <http://listserv.linguistlist.org/pipermail/parislinguists/attachments/20091128/ba2e528f/attachment.htm>


More information about the Parislinguists mailing list