[parislinguists] Appel à communication colloque "Pluriels lexicaux", Gand, Belgique, 9-10 septembre 2015

Peter Lauwers peterlinglauwers@yahoo.com [parislinguists] parislinguists-noreply at yahoogroupes.fr
Fri Jan 23 12:00:44 UTC 2015


LES PLURIELS LEXICAUX Université de Gand, 9-10 septembre 2015 Organisation :Peter Lauwers (Université deGand - Glims) Philippe Gréa (Université de Paris-Ouest La Défense - Modyco) Marie Lammert(Université de Strasbourg, LiLPa - Scolia) Pour l'instant, les collègues suivants ont déjà accepté de faire une conférenceinvitée  : Paolo Acquaviva(University College Dublin)Wiltrud Mihatsch(Université de Bochum) Les « plurielslexicaux » (les épinards, lesfunérailles) sont des formes nominales plurielles dans lesquelles lapluralité constitue une propriété lexicale inhérente (cf. Booij 1994,1996 : « inherent inflection » ; Acquaviva 2008). Ainsi elles nes’expliquent pas à la lumière d’une règle (ou généralisation) grammaticaledonnant lieu à des noms signifiant ‘plusieurs x’ et faisant pendant à une formeau singulier (‘un x’). Il s’ensuit que ces pluriels relèvent de la compétencelexicale du locuteur. Cette définition très large cherche à couvrir unspectre assez vaste de phénomènes qui ont été abordés à partir de nombreuxpoints de vue différents, et dont témoigne aujourd’hui un certain foisonnementterminologique (pluralia tantum, massif pluriel, pluriel interne, plurielpoétique, grand pluriel, etc.). Aucune de ces approches ne semble cependant épuiserla problématique. Plusieurs de ces phénomènes – qui n’ont pas échappé àl’attention des grammairiens de l’Antiquité, ni aux grands philologues du 19esiècle – ont trop souvent été relégués à la rubrique des curiosités, trèssouvent archaïsantes. Depuis quelques années, cependant, notamment depuis lamonographie de Paolo Acquaviva (2008) ils sont revenus au premier plan (Ojeda2005, Alexiadou 2011, Gréa 2013, Lauwers 2014, Lammert 2015, ….). Il est mêmeapparu que ces « pluriels lexicaux » constituent un phénomène assezstable du point de vue typologique (Corbett 2000, 8-10 ; Acquaviva 2008: 109),même si à l’intérieur des langues ils se présentent comme des phénomènesidiosyncratiques, dont l’importance numérique ne saurait cependant êtresous-estimée. Ci-dessous l’on trouvera une série de questions qui pourraientêtre abordées (liste non exhaustive). Ce colloque entend réunir des linguistes (etpsycholinguistes) venant d’horizons théoriques et méthodologiques divers ­couvrant l’ensemble du spectre, des travaux formalistes aux travauxd’inspiration cognitiviste ou fonctionnaliste -,  présentant des contributions descriptivesainsi que des propositions de généralisation/de modélisation, synchroniques etdiachroniques, portant sur le système d’une seule langue ou impliquantplusieurs langues. Constatant une circulation imparfaite des analyses etdes concepts entre les milieux de recherche anglophones et francophones - lanotion de « pluriel interne », omniprésente dans les travaux français, maisinconnue des travaux d’expression anglaise en témoigne -,  ce colloque a l’ambition de rapprocher deschercheurs appartenant aux deux communautés scientifiques dans le but derenforcer le dialogue et la libre circulation des idées. De ce fait, les languesdu colloque seront l’anglais et le français et les intervenants seront priés debien situer l’outillage terminologique et conceptuel dont ils se servent afinde rendre leur communication accessible aux non-initiés. Nous attendons des résumés (en françaisou en anglais) pour des interventions de 20’ + 10’ de discussion, qui serontévalués en double anonyme par les membres du comité scientifique : Paolo Acquaviva (Dublin), Artemis Alexiadou (Stuttgart), Paulo de Carvalho(Bordeaux), GrevilleCorbett (Surrey), Henriëttede Swart (Utrecht), Jenny Doetjes (Leiden), Nelly Flaux (Arras), Naoyo Furukawa(Tsukuba), Brendan Gillon (McGill, Montréal), Philippe Gréa  (Paris-Ouest Nanterre La Défense), Emilia Hilgert(Reims), Richard Huyghe (Paris Diderot), Georges Kleiber (Strasbourg), Marie Lammert (Strasbourg), Peter Lauwers (Gand), Danielle Leeman (Paris Ouest Nanterre LaDéfense & UMR 5191 ICAR [CNRS & ENS/Lyon 2]), Wiltrud Mihatsch (Bochum), David Nicolas (Institut Jean Nicod, Paris),Danièle Van de Velde (Lille III) ,Marleen Van Peteghem (Gand), Marc Wilmet (Bruxelles, ULB) Les résumés ne devraient pas dépasserles 400 mots (avec un minimum de 200 mots), références non comprises, etdevraient faire état des principales questions de recherches, de laméthodologique, des données et des résultats (attendus). Prière de ne pas révéler l’identitéde l’auteur/des auteurs dans le résumé même. Merci d’inclure le nom et lesaffiliations de l’auteur (ou des auteurs) dans le corps du mél. Les résumés seront envoyés à plurielslexicaux2015 at gmail.com pour le 22 mars 2015 (au maximum deux résumés par personne, dont un - au moins – concerneraun travail conjoint). Les notifications d’acceptationseront envoyées le premier mai 2015 au plus tard.Dansl’attente, les éventuelles questions ou demandes pourront être adressées à plurielslexicaux2015 at gmail.com  À titre d’exemple, les questions suivantes pourraientêtre abordées : Ø  Aspectslexicologiques/lexicographiques :o    problèmes d’inventaire et de classificationo    comparaison typologique d’inventaires et destratégies formelleso  la question de la productivité : archaïsme ou« configuration à la fois fréquente, productive et systématique [en français] »(Gréa 2008 : 9) ?o  analyses « micro » au niveau de (groupes de)lexèmes touchant à des questions théoriques de fond telles que :§  les rapports sémantiquesparfois subtils entre le pluriel grammatical et le pluriel lexical (p.ex. yeux ; Gréa 2008) et la façon dont ilfaudrait modéliser cela sur le plan lexicologique (homonymie ? polysémie ?facettes ?)§  les contrastes a priorisurprenants entre items quasi-synonymiques, les uns étant des pluriels lexicaux(p.ex. gravats (*un gravat), lesautres des pluriels grammaticaux tout à fait réguliers (un/des débris)§  les rapports a priorisurprenants entre massif et pluriel massif d’une langue à l’autre :  angl. rubbleou nl. puin  vs fr. gravats/décombres. Ø  Les refletsformels/distributionnels de la pluralité lexicaleLe secteur des plurielslexicaux se caractérise par toutes sortes d’idiosyncrasies structurelles commeo   des idiosyncrasies liées au genre, p.ex. un nom masculin devenantféminin au pluriel (collectif) : it. Dito‘doigt’ vs dita ‘doigts’(Acquaviva 2008)o   une morphologiearchaïsante (nl. ei-eren ; fr. cieux), parfois en opposition avec uneforme ‘moderne’ régulière (et sémantiquement régulière) (p.ex. cieux vs ciels), ce qui pourrait être dûà une tendance à rendre fonctionnels des doublets morphologiques combinant unpluriel ancien et un pluriel « moderne » (Damourette & Pichon, §353-354 ; Curat1988 : 48 ; cf. m.m. De Carvalho 1970, 1974 pour les deux séries de génitifs, virorum/virum)o   des entorses à l’accord en nombre, comme dans angl. the data is/are, ou déjà en grec, le phénomène de l’accord ausingulier avec un nom sujet neutre au pluriel (Colombat 1993 : 30) En outre, il serait intéressant de partir à larecherche d’autres manifestationsformelles de la pluralité lexicale dans les langues du monde, y compris despropriétés distributionnelles trahissant une amorce de lexicalisation ou deslectures collectives insoupçonnées (fr. Tuvoudrais encore un peu de carrottes ?;Vermote 2014). L’on pourrait aussi (ré)examiner les caractéristiques desdéterminants sensibles au déficit de dénombrabilité (‘externe’) (Lauwers 2014),tels que plusieurs/quelques (Gréa2008) et un peu de (Hilgert 2014) enfrançais, ou encore, en latin, la série des numéraux distributifs (binae/trinae litterae ; de Carvalho 1993: 102) ou un(e)s en ancien français. Ø  Aspects sémantiques ;conceptualisation et référence :La non-dénombrabilité ou,plus précisément, les déficits de dénombrabilité (Lauwers 2014) apparait àplusieurs degrés et comporte plusieurs facettes/dimensions :o    L’émancipation par rapport à la forme ausingulier donne lieu à toutes sortes d’effetsde sens qui se reflètent en partie dans la terminologie (mass plural, pluriel interne, cf. supra)et qui affectent souvent les mêmes secteurs du lexique (cf. Acquaviva 2008).Comment ces effets de sens s’articulent-ils encore à l’idée de « pluralité » ?Peut-on parler d’extensions d’un prototype (Langacker 1991 : 77) ? En quoi serapprochent-ils déjà (ou du moins certains d’entre eux) de la conceptualisationmassive ? À ce propos, il convient de situer les pluriels lexicaux par rapportà la thèse de Mufwene (1981) et Langacker (1987/1991 ; critiquée par deCarvalho 2007), qui met en évidence les analogies entre massif et pluriel. Dansle même ordre d’idées, il faudrait évaluer la thèse de Wierzbicka (1988) quiassocie le pluriel avec l’idée d’un « small composite mass », par oppositionavec le “large mass”  du singulier (apud Acquaviva 2008 : 19, note 4), ainsique la façon dont on pourrait intégrer les pluriels lexicaux dans le cadre dela sémantique formelle (Lasersohn 2011).o   Si le pluriel lexical se rapproche de lasphère du massif, quelles dimensions dela massivité (référence homogène ; délimitation ; individuation ; etc.)sont activées ? Ainsi, certains pluriels lexicaux dénotent des référents auxcontours vagues (les environs)mettant en relief l’absence de délimitation intrinsèque, d’autres exploitentplutôt l’idée d’homogénéité (les épinards).En outre, comme l’a relevé Lauwers (2014), certains pluriels lexicauxs’alignent sur les noms compacts, comme par exemple les noms de maladies (fr. les oreillons ; nl. mazelen ‘la rougeole’), d’autres (comme fr. épinards) sur les noms denses, ou encore, sur les noms collectifs(fr. vivres ; angl. groceries ; nl. ingewanden ‘viscères’), ce qui ouvre tout un débat sur ce quidistingue par exemple les vivres (unpluriel lexical) des noms massifs collectifs (de la nourriture) (Mihatsch 2007, à par.; Lammert 2010, 2015),certains auteurs comme Curat (1988) ou Lowe (2007) ayant appliqué la notion depluriel interne aux collectifs (dénombrables et non dénombrables).o   À l’intérieur du spectre des plurielslexicaux, y a-t-il lieu de relever des sémantismes spécifiques partagés par desclasses bien circonscrites de morphèmes flexionnels (archaïques), d’après lemodèle de -eren en néerlandais(Acquaviva  2008 : 14) ?o   L’étudedes déficits de dénombrabilité ouvre des pistes intéressantes pour la réflexionà propos de la notion de pluralitéet son éventuelle décomposition sousla forme de dimensions plus basiques telles que l’individuation et la« différenciabilité », etc. (Acquaviva 2008; voir aussi Zhang 2012).o À quoi lasémantique des pluriels lexicaux correspond-elle sur le plan psycholinguistique ?La boîte à outils du psycholinguiste pourrait-elle éclairer la lanterne deslinguistes ?  Ø  Problèmes théoriques liés austatut des pluriels lexicauxo   Quel est le statut dans le système linguistique des pluriels lexicaux (etnotamment des massifs pluriels) et comment faut-il modéliser les liens avecd’autres catégories connexes telles que les noms collectifs et les noms massifs? Ainsi, l’on peut se demander si le pluriel interne est une troisièmecatégorie (ou nombre) (Curat 1988 : 48 ; Gleason 1965: 135), ou si le plurielcontinu obéit à une conceptualisation particulière qui permettrait de le placersur un continuum qui va des noms comptables aux noms massifs en passant par lescollectifs (Gréa 2014)o   L’interface langue/discours : si l’on peutfaire état de noms témoignant d’une visée de type ‘pluriel interne’intrinsèque, c’est-à-dire lexicale (et « naturelle », car motivéeréférentiellement), peut-on également parler d’applications discursives (doncoccasionnelles) à des noms qui ne s’y prêtent pas naturellement (de Carvalho1993)? Ø  Aspects diachroniques Peu d’études diachroniques(de corpus) ont été consacrées à la question. Plus particulièrement, laquestion de l’émergence d’effets ‘internes’ ou ‘massifs’ (ou encore un déficitde dénombrabilité) ne semble pas encore bien documentée. À ce propos, certainsauteurs mettent l’accent sur l’héritage indo-européen (Molho 1970 : 59),d’autres y voient (en partie) des développements plus récents, résultant, parexemple, d’une réinterprétation sémantique ‘intériorisée’ de la forme faible  par opposition à la forme du pluriel externe(Curat 1988 : 49). Ø  Aspects typologiques Au-delà des généralisationstypologiques s’appliquant aux numbermarking languages (Chierchia 2010), on peut se demander, dans leprolongement de l’ouverture typologique récente des recherches sur l’oppositionmassif/comptable (p.ex. Massam 2012), s’il existe d’autres stratégies pourmarquer la pluralité lexicale dans les « non-number marking » languages, i.e.dans les langues à classificateurs et les « number neutral languages » Ø  Histoire de la linguistique:o   la question des pluriels lexicaux (toutcomme la distinction entre massif et comptable) est en général ramenée àJespersen (1913 : 114 ;1924), mais les grammairiens de l’Antiquité en avaientdéjà signalé l’existence, se limitant à un constat de discordance sens/forme oucherchant à les expliquer par un raisonnement sémantique (voir Colombat 1993pour des exemples), ou encore, à les ramener à la raison par le biais del’ellipse (ib.).o   Il manque aussi une étude systématique (etépistémologique) de la terminologie en vigueur (cf. supra), étude d’autant plussouhaitable que les massifs pluriels ont été « redécouverts » àplusieurs reprises (Lasersohn 2011) ; Il importe de noter que le colloque ne s’intéresse pasà la problématique de la morphologie irrégulière si celle-ci se trouve auservice d’une opposition grammaticale tout à fait régulière (p.ex. a man/two men).  RéférencesAcquavivaP. 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