Appel colloque int. quantification et ses domaines, fin: 15 mars

Clara Romero ulysse21fr at YAHOO.FR
Tue Jan 17 14:10:01 UTC 2006


>> De: Catherine Schnedecker <cschnede at club-internet.fr>
>>
>> Université Marc Bloch, Strasbourg 2
>>
>> 19-21 octobre 2006
>>
>>
>> Colloque international
>>
>> La quantification et ses domaines
>>
>> Si la quantification et ses différents modes d¹expression ont déjà  fait 
>> l¹objet d¹une très abondante littérature, il n¹en reste pas  moins de 
>> nombreuses pistes à explorer, dans des domaines  diversifiés de la 
>> linguistique française, typologique ou  contrastive, envisagés aux 
>> différents niveaux de l¹analyse  linguistique et discursive.
>>  Au niveau de la sémantique lexicale, bon nombre de marqueurs  restent 
>> encore en marge des analyses, dans les domaines de la :
>> … morphologie : les formants pluri-, multi-, poly- ; bi-, tri-,  mono-, 
>> etc. Š
>> … syntaxe et sémantique des :
>> o déterminants/pronoms (ou locutions déterminatives et  pronominales) : 
>> aucun/pas un /nul ; une dizaine, centaine ; (bon)  nombre de, quantité 
>> de, plein de N vs un plein N de, Š
>> o adjectifs : seul, unique, singulier, pluriel, multiple, nombreux, 
>> triple, quadruple, innombrable, infini, etc.
>> o noms : quantité, pluralité, grandeur, nombre, intensité, majorité/ 
>> minorité, masse, multitude, les N collectifs du type de singleton,  duo, 
>> quatuor ou désignant une quantité « structurée » (pile, série)  ou « non 
>> structurée » (tas, amas, etc.) ainsi que les N de  dimension (longueur, 
>> largeur, volume, poids, etc.)
>> o adverbes (ou locutions adverbiales) de quantification générique 
>> (généralement, habituellement, fréquemment, tout le temps), de  fréquence 
>> (parfois, quelquefois, de temps en temps) ou autres (en  nombre, en 
>> masse, en foule, dans l¹ensemble, globalementŠ)
>> o verbes ou locutions verbales : compter dénombrer, quantifier, 
>> recenser, multiplier/démultiplier, diviser, dénombrer, mesurer, etc.
>>  Quelles sont les contraintes qui pèsent sur ces formes ? Quelles  sont 
>> celles qui expriment strictement la quantité? Quelles formes  permettent 
>> l¹expression de la quantification exacte vs  approximative (douze 
>> étudiants vs une douzaine d¹étudiants) ? Quels  rapports entretiennent 
>> les marqueurs proches : nombre de N vs de  nombreux N ; une majorité 
>> de/en majorité/majoritairement ?
>>
>>  Au niveau des concepts et notions, subsistent la délicate question  de 
>> la séparation entre quantité et intensité et celle, corollaire,  du 
>> passage de la première à la seconde (et inversement) cf. p.e.  une 
>> centaine de manifestants vs des centaines et des centaines de 
>> manifestants, surnombre vs surqualification, un grand (mur+con +courage) 
>> etc. ? Avec, également, un retour nécessaire sur la  notion de gradation 
>> que l¹on assimile généralement à celle  d¹intensité et donc sur les 
>> adverbes de gradation de type très qui  oscillent entre intensité et 
>> quantité.
>>  Au niveau des structures, les pistes à explorer sont nombreuses :
>> … l¹émergence d¹interprétations « plurielles » à partir de  combinaisons 
>> ne présentant aucune marque de pluralité (cf. Paul a  sauté jusqu¹au 
>> soir)
>> … une réanalyse de la conversion massif/comptable (et  réciproquement) 
>> notamment via la modification adjective : cf. un  vin blanc vs un vin 
>> délicieux) ;
>> … la question des équivalences entre différentes structures : Marie  a 
>> multiplié les gaffes aujourd¹hui/Marie a fait plusieurs gaffes 
>> aujourd¹hui/Marie a fait souvent des gaffes aujourd¹hui ; Cinq  invités 
>> en/de plus vs En plus des cinq invitésŠ
>> … le rôle de la coordination dans l¹expression de la quantité et  des 
>> marqueurs autres que et qui la génèrent (comme+ainsi que+Š).
>>  Si l¹objectif principal du colloque est d¹étendre l¹inventaire des 
>> marqueurs de la quantification et de décrire fonctionnement de  formes 
>> moins courues que les « indéfinis » célèbres tout, chaque,  quelques, 
>> plusieurs, ou le partitif du etc., l¹analyse de formes  plus « inédites » 
>> devrait favoriser des retours fructueux sur ces  indéfinis.
>>  AU niveau de la méthode d¹analyse, la démarche privilégiée par les 
>> théories de sémantique formelle, qui a considérablement fait  progresser 
>> notre connaissance des marqueurs de la quantification,  opère sur des 
>> énoncés fabriqués inscrits dans un contexte  minimaliste, méthode qui a 
>> fait ses preuves. Une approche  complémentaire consisterait à analyser 
>> l¹emploi des différents  marqueurs sur la base de corpus dans une 
>> perspective à la fois  quantitative (fréquence d¹emploi relative de 
>> divers marqueurs  suivant les époques historiques, suivant l¹opposition 
>> entre l¹oral  et l¹écrit et suivant des genres textuels donnés) et 
>> qualitative  (contraintes d¹emploi aux niveau syntaxique et 
>> sémantico-référentiel).
>>  Au niveau historique, enfin, la constitution et l¹évolution des 
>> différentes familles de quantificateurs a fait l¹objet de diverses 
>> études (cf. notamment M. Haspelmath, 1997). Il reste toutefois à en 
>> tracer finement les étapes sur la base de données empiriques  précises et 
>> à les confronter aux modèles élaborés dans le cadre de  la théorie de la 
>> grammaticalisation
>>  Le colloque accueille toutes les contributions, portant sur le  français 
>> ou sur d¹autres langues, s¹inscrivant dans ces domaines.
>>
>>  La durée des exposés est de 35 mn (discussion comprise)
>>  La publication des actes est prévue.
>>
>> Calendrier
>>
>> Proposition de communication : à envoyer pour le 15 mars 2006
>> Les propositions sont à envoyer à : collquan at umb.u-strasbg.fr
>> - Le nom, le prénom, l¹affiliation et le titre de la communication 
>> seront sur une page à part
>>  - Sur une 1 page max. figureront le titre, l¹argumentaire, les  exemples 
>> et les références bibliographiques.
>> Notification d¹acceptation : 1er mai 2006
>> Renseignements complémentaires (programme, lieu, hébergement, etc.) 
>> Septembre 2006
>>
>>
>> Comité d¹organisation :
>> Responsables : G. Kleiber & C. Schnedecker
>>  Composante SCOLIA (LILPA-EA1339)
>>
>>
>> Comité scientifique :
>> J.-C. Anscombre (CNRS, LLI, Paris), J. Auwera (Anvers), W. De  Mulder 
>> (Anvers), P. Cappeau (Poitiers), B. Combettes (Nancy II), F.  De Oliveira 
>> (Porto), N. Flaux (Arras), M. Goyens (Leuven), G.  Kleiber (Strasbourg 
>> II), D. Leeman (Paris 10), L. Mélis (Leuven),  C. Muller (Bordeaux), D. 
>> Paillard (CNRS), J.-C. Pellat (Strasbourg  II), R. Sock (Strasbourg II), 
>> C. Schnedecker (Strasbourg II), I.  Tamba (EHESS, Paris), I. 
>> Tsamadou-Jacoberger (Strasbourg II), M.  Van Peteghem (Lille III), S. 
>> Vogeleer (Bruxelles), M. Wilmet  (Bruxelles).
>>
>>
>> -------
>> Message redirigé par le relais d'information sur les sciences de la 
>> cognition (RISC) sans virus
>> http://www.risc.cnrs.fr
>
>
>
> 



	

	
		
___________________________________________________________________________ 
Nouveau : téléphonez moins cher avec Yahoo! Messenger ! Découvez les tarifs exceptionnels pour appeler la France et l'international.
Téléchargez sur http://fr.messenger.yahoo.com


Pour se desinscire, envoyer un mel à parislinguists-unsubscribe at yahoogroups.com
Pour s'inscrire, envoyer un mel à parislinguists-subscribe at yahoogroups.com 
Liens Yahoo! Groupes

<*> Pour consulter votre groupe en ligne, accédez à :
    http://fr.groups.yahoo.com/group/parislinguists/

<*> Pour vous désincrire de ce groupe, envoyez un mail à :
    parislinguists-desabonnement at yahoogroupes.fr

<*> L'utilisation de Yahoo! Groupes est soumise à l'acceptation des :
    http://fr.docs.yahoo.com/info/utos.html
 



More information about the Parislinguists mailing list