LL-L: "Offline resources" LOWLANDS-L, 16.JUN.2000 (01) [E/French]

Lowlands-L sassisch at yahoo.com
Fri Jun 16 14:13:51 UTC 2000


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 L O W L A N D S - L * 16.JUN.2000 (01) * ISSN 189-5582 * LCSN 96-4226
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From: matthias e. storme [matthias.e.storme at vlaanderen.org]
Subject: LL-L: "Offline resources" [franco-provencal)

I know this is off-topic, but still many of us could be interested in this
article by Pascal Garnier on a rebirth of a language.
Matthias Storme

***

La première méthode de franco-provençal unifié est parue

C'est bien la première fois de mon existence que je suis arrivé à lire un
ouvrage parlant en premier lieu de grammaire, d'orthographe et de vocabulaire
en y prenant un réel plaisir : Dominique Stich, titulaire d'un DEA en
linguistique sur les variations phoniques et graphiques en toponymie
gallo-romane, a réussi le tour de force de rendre attrayant ce qui aurait pu
ressembler à un manuel scolaire ennuyeux. Une bonne façon de se lancer dans le
bain pour commettre un des actes parmi les plus modernes de notre époque, une
façon de combler le désastre généré par la France avec sa politique de la
langue unique qui fait des peuples de l'hexagone les citoyens les plus nuls du
monde dans le domaine  des connaissances et de la maîtrise des langues
vivantes, bien que son système éducatif y consacre des milliards chaque année.
Il faut dire aussi que durant des générations les intellectuels français ont
eu des positions rudement perspicaces, lucides et pénétrantes comme Jean
Paulhan qui croyait sans doute malin d'écrire :"Ce n'est pas un crime de
savoir plusieurs langues, c'est plutôt un malheur." Pas mal pour ce grand
esprit qui jusqu'à sa mort survenue en 1968 incarna la forme la plus subtile
de l'intelligence française
La solution la mieux appropriée pour résoudre cette tare ? Instaurer
l'enseignement des langues régionales, ce qui faciliterait ensuite
l'enseignement d'autres langues comme l'ont démontré des scientifiques et le
prouvent aujourd'hui sur le terrain les écoles, collèges et lycées Diwan qui
forment des élèves et étudiants qui se révèlent ensuite particulièrement doués
dans l'apprentissage d'autres langues vivantes que le breton. Dans un pays
comme la Savoie où le tourisme et l'industrie  sont ouverts sur
l'environnement international, la maîtrise des langues s'avère
particulièrement précieux  et le sera encore plus à l'avenir. Une première
approche dès le plus jeune âge de la langue de nos ancêtres, à côté de notre
histoire, ne peut qu'être profitable à nos enfants. Oui mais nous
objecterait-on, :"il n'y a même pas de méthode pour l'enseigner!". Cette
époque là est aussi révolue puisque tous les enseignants qui ne connaissent
pas le francoprovençal, peuvent maintenant se référer à l'ouvrage novateur de
Dominique Stich.

Un livre qui comble un vide

Elément peut-être encore plus important, cette méthode nous permet également
d'avancer un argument décisif à tous ceux qui s'opposent à la reconnaissance
du franco-provençal.
Cette entreprise grand public, disons le franchement, a l'immense mérite de
sortir du localisme dans lequel on voudrait nous enfermer pour, dans cette
collection " parlons " d'un grand éditeur, hisser notre langue au même rang
que le vietnamien, l'espagnol, le lituanien, l'islandais, le breton, le
roumain, le kinyarwanda-kirundi, le bengali, le quechua et tant d'autres
encore .
Dominique Stich a employé une autre méthode pour avancer que celle de Marc
Bron avec sa consultation au niveau de l'ensemble de la zone savoyarde. Comme
le linguiste Zurichois Henrich Schmid pour le RG rhéto-romanche, il a
rassemblé tous les documents sur le sujet  pour ensuite trancher suivant un
certain nombre de critères et appliquer ensuite cette graphie qu'il a baptisé
ORA dont la signification est Orthographe de Référence A. Il s'agit donc de la
première orthographe supra-dialectale. Il soumet aussi à la sagacité de ses
lecteurs une prononciation majoritaire PRA (Prononciation de Référence A)
Si le FP (1) s'était doté plus tôt d'une orthographe supra-dialectale, bien
d'autres innovations graphiques que celles présentées ici auraient été
possibles.
Il est parti du constat que la langue FP se présentait au stade dialectal
parfait, c'est à dire qu'il n'y a jamais eu la moindre tentative sérieuse
d'unification globale. C'est à cette tâche que s'est attelé D. Stich pour la
doter de cette orthographe supra dialectale ORA. On peut dès lors
véritablement affirmer que le FP est une langue qui comprend les dialectes
savoyards, valaisan, bressan, valdotain dans leur version régionale et de
patois pour le parler d'un village comme Tignes ou Saxel, étant entendu qu'il
n'y a aucun mépris affiché ou ressenti à désigner un locuteur de FP comme
patoisant.
Il n'y a pas non plus dans cette démarche une contradiction mais
complémentarité avec le document rédigé par Marc Bron, Olivier Frutiger et
Louis Terreaux. " Proposition pour une langue savoyarde " que nous vous avons
présenté le mois dernier  et s'inscrit dans le même mouvement  de
compréhension interdialectale.
Le résultat du travail de Stich?
C'est très très facile, les progrès rapides sont garantis pour le
quasi-débutants que je suis. En effet pour le néophyte, la graphie ORA
s'avérera très facilement compréhensible, notamment par sa capacité
impressionnante à ne pas désorienter le lecteur francophone. Facilement
adaptable, elle semble constituer un progrès fantastique en grande partie
grâce aux procédés  astucieux et de bon sens adoptée par cet universitaire.
Parmi les patoisants, cela semble encore plus simple : s'il sait lire son
propre parler à partir d'une orthographe supra-dialectale comme ORA, il pourra
accéder de plein pied à l'ensemble de la littérature FP.
Par ailleurs, on ne saurait contester l'utilité de cette méthode pour tous les
enseignants de savoyard. Voici l'exemple pratique de l'utilisation
intelligente de cette méthode qu'en fait Didier Calin, professeur d'arpitan à
Barcelone : " J'y apporte (à cette méthode) parfois quelques modifications
pour spécifier les différences entre savoyard, valdôtain ou bressan, chose que
j'estime nécessaire à la graphie d'une langue qui mériterait d'être
officielle, tout en respectant les différences dialectales. La graphie de M.
Stich a l'avantage de respecter une certaine étymologie n'empêchant pas le
rapprochement -nécessaire-  avec les autres langues romanes. Outre donc
quelques modifications qu'on pourrait  y apporter, j'estime son système en
majeure partie valide. " C'est donc l'outil indispensable qu'il nous manquait
pour pouvoir enseigner ou apprendre cette langue dans des conditions décentes.
Plus globalement ces démarches s'inscrivent dans le mouvement général qui
depuis un siècle environ essai de donner une certaine cohérence orthographique
à l'intérieur des dialectes. C'est en effet l'intérêt d'une graphie
supra-dialectale  de permettre à des locuteurs de dialectes différents de se
comprendre, au moins pour l'écrit. L'occitan y est aussi parvenu, avec la
graphie de l'Institut d'Etudes Occitanes (IEO). Ainsi avec la graphie ORA,
deux patoisants de la même région pourront continuer à correspondre et à lire
des textes en graphie traditionnelle de Conflans, mais s'ils veulent  se faire
comprendre dans une autre région, ou lire la littérature d'un autre dialecte
FP, seule la graphie ORA leur permettra d'y accéder sans passer par une
traduction française, comme c'est le cas aujourd'hui pour toute littérature
FP. L'ORA est là non pour concurrencer les dialectes, mais le français
lui-même. Stich en conclut :"Nous dirions que la graphie patoise est une
graphie de proximité et de précision, tandis que l'ORA est une graphie de
communication et de diffusion. "
A l'avenir D. Stich pense que des modifications pourrons s'avérer encore
nécessaires et souhaitables ; la graphie ORA demeure ouverte à toute
proposition tendant à l'améliorer puisqu'il le dit lui-même elle est
perfectible ; ces modifications pourront se désigner alors par ORB, voir ORC
etc afin qu'elle soit un compromis acceptable par tous.

Une langue politiquement incorrecte

Mais ce livre n'est pas seulement une grammaire. C'est aussi un panorama
complet sur l'histoire, la littérature et la nature de notre langue pour tous
ceux qui veulent la (re)découvrir.
Ainsi l'analyse sociologique s'avère dans l'ensemble très pertinente. Entre
autre, les Savoisiens découvriront que leur langue n'est pas politiquement
correcte. Dominique Stich souligne : " Pas de subtilité de notre fin de
siècle, le paresseux, la femme bavarde ou l'ivrogne sont traités (Dans le
parlé FP) comme tels, sans ménagement, les images et les comparaisons les plus
scabreuses ne choquent personnes. Nulle Académie pour trancher sur le
bien-fondé de l'existence d'un mot et de sa définition, la notion même de
vulgarité n'existe pas de la même manière : généralement des mots tels que
merde, foutre, cul s'emploient pour renforcer l'expression de la phrase. "
[...] Un langage des milieux populaires avant la lettre en quelques sorte et
qui choquait tout autant les bourgeois pro-français névrosés et compassés...
"Si le monde rural, en particulier est si rude envers lui-même, c'est que la
vie n'a jamais été tendre envers les paysans. [...] Les sains travaux des
champs devant lesquels, telle Madame de Sévigné, les citadins s'enthousiasment
aujourd'hui encore, abîmaient les reins, le dos, les poumons lors des
moissons. " note Stich.
" C'est pourquoi on ne s'offusquera pas de la verdeur des propos des
patoisants lorsqu'ils s'expriment entre eux : on raconte quelque chose de
leste, et on rit un bon coup... Rien que de vraiment sain... " Ainsi lors de
la veillée qui a suivi l'assemblée générale de la fédération Lou Rbiolon à
Cruseilles le 08 avril, tout le monde a pu apprécier les bonnes blagues bien
grivoises de nos anciens dont beaucoup par leurs qualités certaines
mériteraient d'alimenter une rubrique mensuelle dans votre mensuel.

Triangle de l'amitié et franco-provençal

En dehors de ce contenu documentaire qu'il est indispensable de connaître sur
l'histoire de notre langue dans les différentes régions, dans la dernière
partie Dominique Stich nous présente des lexiques dont un  qui classe le
vocabulaire par thèmes (paysage, agriculture, fête...), un florilège de la
littérature dans chaque région écrit d'abord dans la graphie d'origine puis
réécrit en caractère gras en ORA comme par exemple pour l'écrivain savoisienne
de grande notoriété Amélie Gex.
En effet l'irruption, selon Stich, de cette orthographe implique qu' : "il est
absolument indispensable de retranscrire l'ensemble de la littérature FP dans
cette orthographe reconnue par tous, afin de permettre l'expression de ces
trésors cachés qui dorment devant notre porte. "
On peut donc légitimement s'interroger si cet ouvrage à des chances de faire
date dans l'histoire de l'évolution de la langue alpine et sa graphie ORA
s'imposer comme le RG du Professeur zurichois Henrich Schmid  pour le
Rhéto-Romanche.
Assurément il apparaît que cet ouvrage semble parfaitement dans le vent de
l'histoire et des eurorégions en gestation, un élément supplémentaire pour une
bonne compréhension de la géographie alpine. L'auteur analyse l'avenir de
notre langue un peu de la même manière que nous dans un cadre géopolitique : "
Des contacts séculaires, mais aujourd'hui de plus en plus étroits entre les
hommes et les associations des trois pays, des trois versants (italien,
suisse, français), ont entretenu ce triangle de l'amitié. Cela permettra
demain de faire reconnaître cette langue au niveau de l'Union Européenne ce
qui n'est pas le cas aujourd'hui, en partie à cause  des institutions
françaises [ ] qui ignorent superbement le mot francoprovençal." Pourtant le
nombre de locuteurs de cette langue s'avère encore élevé au moins dans 3
régions :
1) Le Valais dans sa partie romande "dans les villages où tout le monde se
connaît, on a l'habitude de se parler en patois." Nous le savions déjà grâce à
Jean de Pingon qui nous avait signalé que des délibérations de Conseils
Municipaux se déroulent encore dans cette langue. La chanson semble également
florissante puisqu'une jeune chanteuse, Laurence Revey, dont les textes sont
en FP, passent régulièrement sur les ondes de la radio Suisse romande.
2) La Savoie est dans l'hexagone la région où le FP est le plus parlé et Stich
souligne que :"Des publications en tout genre ne cessent de paraître : roman,
dictionnaires, descriptions linguistiques et ethnographiques font honneur à
ses habitants.  De plus, de fréquents contacts avec les régions voisines
(Valais et Val d'Aoste en particulier) entretiennent la flamme, créent de
profondes relations amicales et permettent de préserver ce qui risquait de
tomber dans l'oubli. Enfin bien qu'il n'y ait pas de classes bilingues, on y
trouve des enseignants qui apprennent à des élèves (volontaires) à écrire leur
patois. Débuts timides mais prometteurs !"
3) Le Val d'Aoste est indubitablement la région où le francoprovençal est le
plus vivace : Dominique Stich estime le nombre de locuteur à 50 000, soit la
moitié de la population. " Dans les villages de montagne même les enfants
parlent le dzen patoué, et Aoste est probablement la seule ville où cette
langue est encore utilisée" ajoute l'auteur. "Si le FP n'est pas véritablement
enseigné à l'école, les élèves y apprennent au moins à l'écrire ! Des concours
de poésie sont organisés régulièrement, et il existe un très vivant Centre
d'Etudes francoprovençales "René Willien" à St Nicolas, le village dont était
originaire l'Abbé Jean-Baptiste Cerlogne, incontestable créateur de la
littérature et de l'orthographe valdôtaine, et homme remarquable à tout point
de vue."
Aujourd'hui les chances de faire progresser cette langue sont sérieuses au
sein de notre eurorégion Arpitanie et l'ancien sous secrétaire d'Etat aux
questions linguistiques dans le gouvernement d'Aléma, Lucien Caveri, semble
enfin avoir pris conscience de la dimension de cette question (2). Il
reconnaît que:" La grande majorité des Valdôtains parlent déjà cette langue."
Faisant allusion à la loi votée dernièrement par le parlement italien, il
ajoute :"On peut déjà par exemple employer le francoprovençal à l'intérieur du
Conseil régional et les statuts des communes prévoient aussi des possibilités
de parler  cette langue." Et de dire :"Peut-être qu'il y a nécessité de faire
quelque chose pour le francoprovençal." Nuance Lucien, ce n'est pas "peut-être
" qu'il faut dire mais "sûrement" !  Et  en passant à l'étape suivante que
nous vous l'avons exposée dans le numéro d'avril-mai de l'Echo de Savoie. En
effet pour Xavier Luciani : "L'officialisation  et l'obligation sont des choix
politiques clairs qui permettent désormais de parler de souveraineté en
manière politique éducative, linguistique et culturelle " Paraphrasant presque
Lacordaire il ajoute :"le faible veut la loi qui le libère parce que la
liberté d'aujourd'hui l'opprime. " Ceci concerne la réalité linguistique du
Val d'Aoste.
Quant à nous, il faut nous mettre dans la tête qu'il  est toujours possible de
revitaliser une langue : il existe des exemples probants en Australie, en
Amérique du Nord et en Europe. David Crystal,  professeur honoraire de
linguistique à l'Université du Pays de Galles, résume le processus qui s'est
déroulé dans bien des régions comme la Savoie (2) "  Si seulement la
génération de mes grands-parents avait  " comme nous avons pu l'entendre à
Cruseilles dans la bouche de certains patoisants. Ce type de réaction est
courant parmi les petits-enfants d'une communauté qui n'a pas transmis sa
langue. La première génération ne s'inquiète généralement pas outre mesure,
car elle se débat encore pour asseoir son nouveau statut social et
s'approprier sa nouvelle langue. La deuxième génération, qui manie avec
aisance la nouvelle langue et jouit d'un statut socio-économique bien plus
confortable, commence à s'inquiéter de l'héritage perdu. La langue des
ancêtres, jadis source de honte, est alors perçue comme un repère identitaire
et une source de fierté. Si elle a disparu,  s'il n'en reste aucune trace et
si personne ne s'en souvient, il n' y a aucune manière de la récupérer. Si, en
revanche un effort, si modeste soit-il, a été fait pour la préserver, cela
laisse aux générations futures la possibilité de faire leur propre choix. "
Cet effort semble avoir été largement fait chez nous et devrait
potentiellement nous laisser la possibilité d'être bilingue demain, ceci grâce
à des instruments dont nous venons de vous présenter un fleuron et à une
politique volontariste des gouvernants. Notre situation n'est pas plus
désespérée qu'ailleurs et seule la lutte sera déterminante pour reconstruire
un bilinguisme intelligent. Les gens capables pour entreprendre cette ¦uvre
magistrale existent et espérons au passage que la thèse que prépare D. Stich
sur le francoprovençal illustrée par la toponymie et des ¦uvres littéraires
majeures, sera aussi brillante et novatrice que son premier ouvrage si
prometteur. La  postface (cova de lévro) de Dominique Stich sera aussi la
nôtre en graphie ORA : "[ ] Ora vos dêde cognète u torn de vos, fâlt asse -ben
liére los ouvrâjos sur voutron patouès, dècouvrir et fère dècouvrir los poèmos
d'Amélie Gex, Guilyômo Roquilye, Jean-Baptiste Cerlogne, Eugénie Martinet
Convert et tant d'otros !
Se vos éte patouèsants, ècride et enregistrâd los histouèros que vos vos
sovegnid. Un provèrbo d'Africa dit : "quand un ancien vint à morir, il est une
bibliotèca que bôrle ". Et surtot, parlâd, prègiéd, devesâd patouès a voutros
amis et voutra familye, et d'aborôd ux petiôts enfants. "

Pascal Garnier

Dominique Stich. Parlons le francoprovençal : une langue méconnue. Ed.
L'Harmattan. 432 p. A commander en librairie
(1) Désormais nous emploierons tout au long de cet article l'abréviation FP
pour francoprovençal
(2) Arriti, n° 1707, 11 mai 2000 p6-7 Un sous-secrétariat d'Etat des minorités
linguistiques en Italie : et la France reste en rade !
(3) Arriti, n° 1705, 27 avril 2000  p. 6-7 Nos langues sont en péril, David
Crystal.

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